• Magneto-stellaire

     

    Des astronomes ont découvert un des plus bizarres objets célestes qui a émis 40 flashes en lumière visible (La lumière visible, appelée aussi spectre visible ou spectre optique est la partie du spectre électromagnétique qui est...) avant de disparaître à nouveau. Il s'agit probablement d'un chaînon manquant dans la famille des étoiles à neutrons, le premier cas décelé d'un objet (De manière générale, le mot objet (du latin objectum, 1361) désigne une entité définie dans un espace à trois...) possédant un champ magnétique (En physique, le champ magnétique est une grandeur caractérisée par la donnée d'une intensité et d'une direction,...) étonnamment puissant ayant montré une forte et brève activité (Le terme d'activité peut désigner une profession.) en lumière visible.

    Le candidat le plus probable pour cet objet mystérieux est un "magnetar" situé dans notre propre galaxie de la Voie lactée (Anciennement, la Voie lactée ne désignait que la bande blanchâtre traversant le ciel nocturne. Il existe plusieurs...), à environ 15 000 années-lumière en direction de la constellation du Petit Renard. Les magnetars sont de jeunes étoiles à neutrons possédant un champ magnétique un milliard de milliard de fois plus fort que celui de la Terre (La Terre, foyer de l'humanité, est surnommée la planète bleue. C'est la troisième planète du système solaire en partant...). "Un magnetar effacerait l'information de toutes les cartes de crédit sur Terre depuis une distance égale à la moitié de celle séparant la Terre de la Lune (On appelle lune tout satellite naturel d'une planète, mais la Lune, avec un L majuscule, désigne le seul satellite...)," dit le co-auteur Antonio de Ugarte Postigo. "Les magnetars restent tranquilles pendant des décennies. Il est probable qu'il y en ait une population considérable dans la Voie lactée, bien que seuls environ une douzaine ont été identifiés."

    Source: ESO & Gilbert Javaux - PGJ Astronomie
    Illustration: © ESO / L.Calçada


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  • Collision planétaire

     

    Des scientifiques américains  de l'UCLA ont découvert des preuves d'une collision entre deux planètes orbitant autour d'une étoile de la constellation du Bélier à 300 années-lumière de la Terre, une première en astronomie, ont-ils annoncé mardi.


    "C'est comme si la Terre et Vénus étaient entrées en collision", a affirmé Benjamin Zuckerman, professeur de physique et d'astronomie à l'Université de Californie à Los Angeles. "Les astronomes n'ont jamais rien vu de similaire. Apparemment, des collisions catastrophiques peuvent se produire dans un système planétaire arrivé complètement à maturité", a-t-il ajouté.


    Les chercheurs ont observé une quantité importante et inhabituelle de poussière en orbite autour de l'étoile concernée, "BD+20 307", qui ne peut être que le résultat d'une collision entre deux planètes.


    Selon M. Zuckerman, une telle occurrence est théoriquement possible dans notre système solaire. "Nombre d'astronomes pensent que notre Lune a été formée lorsque deux embryons de planètes, une jeune Terre et un corps d'environ la taille de Mars, se sont heurtées", a-t-il noté.


    Ceci étant dit, il est toutefois très peu probable qu'un tel évènement puisse apparaître dans notre système solaire ^^ !


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  • Si les astres étaient immobiles, le temps et l'espace n'existeraient plus.
    Maurice Maeterlinck

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  • Le chant d'un Iceberg

     

    Des scientifiques surveillant les mouvements de la Terre en Antarctique ont enregistré le "chant" d'un iceberg. Les ondes sonores émises par l'iceberg ont une fréquence d'environ 0.5 Hertz, trop basse pour être perçue par l'oreille humaine. Cependant, en repassant les enregistrements à une vitesse plus rapide, des harmonies semblables au son d'un essaim d'abeilles ou à celui d'un orchestre qui s'échauffe avant un concert, ont pu être perçues par les scientifiques.

    Cette découverte a eu lieu dans le cadre des travaux de l'Institut allemand Alfred Wegener pour la Recherche Polaire et Marine sur les séismes et la mesure des mouvements tectoniques sur la banquise d'Ekstroem en Antarctique. Les résultats de l'étude, effectuée en 2002, sont publiés dans l'édition du 25 novembre de la revue Science. Entre juillet et novembre 2002 les chercheurs ont détecté des signaux acoustiques d'une grande clarté lors de l'enregistrement de signaux séismiques.

    En pistant les signaux, les scientifiques ont trouvé un iceberg long de 50 kilomètres sur 20 de large qui avait percuté une péninsule sous-marine et ripait lentement autour de celle-ci. Les eaux s'engouffrant dans les crevasses et les tunnels de l'iceberg bloqué par le fond de la mer provoquaient les émissions d'ondes sonores.


    Source: Reuters & Institut Alfred Wegener


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  • Sursaut gamma lointain

     

    Le satellite (Satellite peut faire référence à :) Swift a repéré le sursaut de rayons gamma le plus éloigné jamais détecté. L'explosion (Une explosion est la transformation rapide d'une matière en une autre matière ayant un volume plus grand, généralement...), nommée GRB 080913, nous est parvenue d'une étoile (Une étoile est un objet céleste émettant de la lumière de façon autonome, semblable à une énorme boule de plasma comme...) ayant explosé à une distance de 12,8 milliards années-lumière


    "C'est la plus étrange explosion que Swift ait observé", note le scientifique (Un scientifique est une personne qui se consacre à l'étude d'une Science ou des sciences et qui se consacre à l'étude...) principal de la mission Neil Gehrels (Goddard Space Flight Center à Greenbelt, Md.). "Elle est venue vers nous depuis le bord de l'Univers (On nomme univers l'ensemble de tout ce qui existe, comprenant la totalité des êtres et des choses (celle-ci comprenant...) visible".

    Comme la lumière se déplace à une vitesse (La vitesse est une grandeur physique qui permet d'évaluer l'évolution d'une quantité en fonction du temps.) limitée, regarder loin dans l'Univers signifie remonter le temps (Le temps est un concept développé pour représenter la variation du monde : l'Univers n'est jamais figé, les...). Ce retour dans le temps pour GRB 080913 révèle que le sursaut s'est produit moins de 825 millions d'années après le début de l'Univers.

    L'étoile qui a déclenché ce "tir à travers le cosmos" est morte quand l'Univers avait moins d'un septième de son âge actuel. "Ce sursaut accompagne la mort d'une étoile appartenant à l'une des premières générations de l'Univers", commente Patricia Schady (Mullard Space Science Laboratory, University College London) qui organise les observations de Swift de l'événement.


    Source: NASA & Gilbert Javaux - PGJ Astronomie
    Illustration: NASA/Swift/Stefan Immler


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