• Manipulation Cosmique

    Manipulation cosmique. 

    C'était une époque de chaos total. La galaxie n'était qu'un cortège d'étoiles disruptées et de planètes perdues, ruinées. L'humanité qui s'était répandu jusqu'au confins des mondes de notre voie lactée n'avait aujourd'hui pour seul dessein que sa propre destruction.

    Korg d'Antarès avait été enrôlé pour se battre comme simple fantassin des forces spéciales d'intervention.
     

    Il n'aimait pas la guerre.
    Il n'aimait pas les massacres que l'armée d'Antarès glorifiait tant.
    Il ne voulait tuer personne.
     
    Mais il avait été enrôlé dans la section P130.
    Il devait le faire par décret, par obligation aussi.

    Le formateurs lui avaient dit qu'il passerait l'essentiel de sa vie de fantassin dans des simulateurs et qu'il avait que très peu de chance d'arriver un jour sur un vrai théâtre de combat. Cela le rassurait un peu.
     Les simulateurs étaient gérés par des super Compuservers qui pouvaient créer des illusions parfaites, d'un réalisme à vous couper le souffle. Il suffisait pour cela que le cerveau d'un homme soit directement relié aux machines pour qu'il plonge complètement dans ces mondes virtuels de chimères numériques.
     

    Des nano-implants avaient été injectés dans le cerveau de Korg. Il suffisait d'activer la liaison HM (Human-Machine) pour le plonger directement dans le monde virtuel où il allait se battre.

    Il avait mal au crane au début, mais les figther Medics l'avaient prévenu, alors il ne s'inquiétait pas; bientôt les maux de tête s'estompèrent.

    Alors son entraînement commença. Il était donc fantassin des forces spéciales d'intervention. Il combattait au corps à corps, en scaphandre. Les mondes du simulateur étaient saisissants de réalisme.
     Korg courait sur des planètes sombres et glacées, souvent dépourvues d'atmosphère et de vies. Il courait, au milieu des hommes de son bataillon, sautant ça et là de collines en collines sur des astéroïdes à la faible gravité, nageant dans des lacs de gaz sur des planètes mortes. Korg tuait souvent dans ces mondes, les rayons rouges projetés par son arme découpaient ses adversaires en morceaux qui tombaient sur le sol, gelés en quelques secondes. Lui aussi mourrait parfois. Cela arriva souvent au début; soudain exposé par un mouvement irréfléchi, il voyait l'univers se résumer brutalement à un flash rouge. Puis tout devenait noir et le simulateur lui expliquait dans le détail et d'une voix froide, reptilienne quelle erreur avait été commise.  

    Le temps passa, il en commettait de moins en moins et sa préparation était de plus en plus complexe. A présent, même les voyages spatiaux étaient simulés. Korg se voyait en sortant du ventre des croiseurs de débarquement, courant pour se mettre à l'abri. Il participait ici à des assauts sur des bases planétaires occupées par l'ennemi inconnu.
     Korg était devenu comme les autres fantassins des forces spéciales d'intervention. Il lançait des grenades plasma qui déchiquetaient des bâtiments blindés, arrosant ses adversaires de rayons rouges, superbes et mortels. 

    Ainsi Korg avait accepté la guerre. Parfois il se demandait si les figther Medics n'avaient pas réussi à faire de lui ce qu'ils voulaient. Mais ces mondes étaient virtuels. Il ne tuait personne et ne risquait pas de mourir. La perfection de ces mondes dans lesquels il évoluait le fascinait maintenant. Son existence de soldat ne cessait de l'émerveiller. Il en avait parlé à de nombreuses reprises avec les figther Medics, responsables des simulations.

    Korg leur avait demandé si les mondes virtuels étaient totalement semblables au monde réel, si on pouvait faire la différence. Les figther Medics avaient souri, et l'un d'eux lui avait dit que la différence était totale. Un autre avait d'ailleurs ajouté en plaisantant que la seule différence était sans doute qu'à part l'homme, aucune forme de vie n'était simulée.
     

    Un jour pourtant, alors qu'il venait de tuer encore un de ses adversaires virtuels, Korg comprit comment ils avaient fait de lui ce qu'ils voulaient. A travers la visière de l'homme qu'il venait de tuer, il vit un coccinelle.
     
    Dans ce monde sans animaux et sans insectes ... une coccinelle cherchait son chemin sur le visage d'une dépouille mortelle. 

    Et pour la dernière fois, Korg leva sa main qui tenait son arme destructrice ... L'univers se réduisit à un flash rouge.


    Tags Tags : , , , ,
  • Commentaires

    1
    Numéro de série 23 Profil de Numéro de série 23
    Samedi 6 Décembre 2008 à 21:59
    Ah, un petit texte pas trop long à lire... Hum... Cela fait froid dans le dos. Cela me rappelle une nouvelle SF où les combattants étaient drogués chaque jour et croyaient que la guerre venait juste de commencer... Alors qu'elle durait depuis des années... Et qu'il restait en fait très peu de survivants.
    Cela donne à réfléchir sur la réalité virtuelle. Surtout à une époque où l'armée américaine veut former ses futures recrues sur des jeux vidéos...
    2
    FF
    Jeudi 29 Juillet 2010 à 22:01

    C'est pas tres bien, le plagiat.

    3
    FF
    Jeudi 29 Juillet 2010 à 22:02

    Je dirais meme que plagier c'est deja pas terrible. Mais donner un nom au hero et l'appeler "Korg" ?! Mon dieu, mon dieu.

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :