• Dynasty Warriors Gundam

    Gundam est une série animé japonaise très populaire. Elle date de 1979, compte plusieurs séries télés et plusieurs OAV. Koei et Bandai Namco nous proposent de mélanger l'univers de Gundam au concept des Dynasty Warriors. Cette mixture tient-elle toutes ses promesses et pourra-t-elle satisfaire les fans de la série ?

    Dynasty Warriors Gundam nous met aux commandes d'un Mobile Suit, comprenez un robot géant, afin d'aller en découdre avec de multiples et innombrables adversaires. Le jeu propose deux modes histoire. Un Officiel qui reprend les protagonistes et évènements de certaines séries télé Gundam et un Original, qui lui y ajoute des personnages issus d'autres séries télés pour une histoire totalement originale. Si les fans de la série sont ravis, le profane, lui n'y comprend rien et se contente d'enchaîner les missions, quel que soit le mode choisit.

    L'action prend place dans divers environnements comme l'espace ou la terre mais quel que soit l'endroit où l'on se trouve, on doit quasiment toujours faire la même chose. A savoir prendre le contrôle des champs de force détenus par l'ennemi. Pour ce faire, il suffit de défoncer le maximum d'ennemis possible, chacune de leurs pertes faisant baisser le niveau d'énergie du champ. Une fois celui-ci tombée à zéro, un ou plusieurs gardiens font leur apparition et, après les avoir détruits, le champ nous appartient. La destruction de tout ce petit monde est aussi l'occasion de récupérer des pièces pour améliorer notre Mobile Suit. Celui-ci, tout comme son pilote, gagnant de l'expérience, des compétences et des niveaux au fur et à mesure que l'on joue avec.

    Bien sur, on n'est pas seul et on peut compter sur le soutien de nos forces armées, qui font d'ailleurs du bon boulot et ne sont pas là que pour faire joli. Il est fréquent qu'elles viennent à bout d'adversaires coriaces et nous soient réellement utiles. Mais les choses ne sont pas si simples. Les adeptes des Dynasty Warriors sont en terrain connu car, au fur et à mesure des missions, nos coéquipiers nous abreuvent d'informations et d'ordres. On devra aller fréquemment les aider lorsqu'ils sont en difficultés ou encore aller défendre notre vaisseau ou attaquer un point ou un ennemi bien précis. Car, bien évidemment, de nombreux adversaires de valeur font leur apparition et il n'est pas aisé de se débarrasser de certains d'entre eux. De petites animations ponctuent ces combats de haut niveau. On se voit ainsi croiser le fer avec notre adversaire et, en cas de victoire, on l'achève dans un ralenti d'un bel effet. Avant chaque mission, on a droit à une carte mettant en évidence les forces en présence et nous donnant des informations sur nos objectifs à atteindre pour le succès de la mission. C'est également là que l'on peut modifier notre armement ou nos compétences.



    Plusieurs pilotes sont disponibles, chacun avec un Mobile Suit doté de capacités différentes. Certains seront plus axés combats au corps à corps et d'autres spécialisés dans le combat à distance. L'équipement et les attaques de chaque Mobile Suit étant en accord avec ces capacités. Ainsi un spécialiste du corps à corps bénéficie d'une armure importante, d'une forte prédisposition au combat de mêlée et d'une faible capacité de tir. Un adepte du tir à distance est la situation inverse. Plus on détruit d'ennemis, plus on fait monter une jauge de combo qui permet, une fois remplie, de déclencher une attaque surpuissante bien utile face à de nombreux adversaires.

    Le jeu dispose d'une réalisation technique honnête, mais vraiment sans plus. Si les Mobile Suits des protagonistes principaux sont bien modélisés, les décors sont désespérément vides. De plus, on n'a aucun vrai dessin animé en guise de transition. Avant les missions, on a droit a quelques petites animations, mais vraiment très sommaires. Dommage car avec Gundam, il y avait matière à faire beaucoup, beaucoup mieux dans le domaine. La musique est particulièrement répétitive et même stressante. Le mélange de celle-ci et des bruitages donne mal au crâne et on est tenté de jouer sans le moindre son. Les voix des personnages sont disponibles en anglais et en japonais, avec sous-titres français.

    Un bon point du jeu est que l'on peut sauvegarder à tout moment, ce qui s'avère très utile car certaines missions ne sont pas évidentes du tout et ces sauvegardes dites « intermédiaires » permettent de ne pas tout recommencer depuis le début. Et cela est très utile parce que le jeu n'est pas évident du tout. De plus, le gameplay ne nécessite pas l'utilisation poussée et régulière du cerveau. Il suffit le plus clair du temps en effet de bourriner en appuyant comme un malade sur le bouton qui sert à frapper pour détruire le plus d'ennemis possible. Plusieurs nuances subtiles sont toutefois à soulever puisqu'on utilise également le bouton qui permet de propulser notre Mobile Suit vers l'avant tout comme celui qui permet de déclencher la grosse attaque. Mais, globalement, notre pouce est soumis à rude épreuve. La durée de vie globale tourne autour d'une quinzaine d'heures donc dans la lignée de la plupart des jeux actuels.



    Bien que ne possédant de mode Xbox Live, le jeu dispose néanmoins d'un mode multi joueur hors ligne qui permet de rallonger cette durée de vie. Mais celui-ci fait malgré tout office de gadget puisque assez inintéressant. Trois types d'affrontement sont disponibles. Le mode Match Normal dans lequel on affronte un adversaire dans une zone délimitée jusqu'à ce que mort s'ensuive. Le mode Match guerriers dans lequel on doit, au début du combat, détruire le maximum d'adversaires pour récupérer du matériel et, seulement après, pouvoir aller en découdre avec l'autre joueur. Enfin, le mode Concours Affrontement dans lequel chaque joueur est séparé dans une zone distincte et où il doit détruire le plus d'adversaires possibles. Ceux-ci sont comptabilisés et le premier joueur qui se retrouve avec 50 adversaires dans sa zone a perdu. Dans ces trois modes, l'écran se retrouve splitté en deux et cela n'aide pas toujours à une bonne visibilité et à une grande clarté dans nos actions.

    Dynasty Warriors Gundam est un mix entre deux séries qui n'ont, au premier abord, strictement rien à voir l'une avec l'autre. Au final, le résultat s'avère mitigé. Bien que le jeu dispose d'une durée de vie correcte, il est très répétitif, tant dans les missions à effectuer que dans le gameplay. Le mode multijoueur est amusant 10 minutes mais finit vite par lasser lui aussi. Des défauts qui rebuteront sans aucun doute ceux étrangers à l'univers de Gundam. Ce Dynasty Warriors Gundam est un jeu à réserver aux fans de la série avant tout.

     


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  • Devil May Cry 4

    Pour beaucoup de fans de jeux d'action, Devil May Cry premier du nom fut une révélation. Fort de ce succès, Capcom décida de sortir un deuxième opus, mais celui-ci fut vraiment décevant, du moins comparé à son prédécesseur. Les développeurs voulurent alors se rattraper avec un troisième volet censé revenir aux sources de la série tout en apportant quelques nouveautés non négligeables, avec notamment un Dante présenté en jeune chien fou. Ce dernier fut des plus convaincants, mais pour beaucoup il ne réussit pas à égaler le premier. Près de trois ans après le troisième opus, la saga fait son grand retour avec un quatrième volet multi plates-formes tout de HD vêtu se permettant même d'insérer un nouveau héros : Nero.



    Ces quelques changements suffiront-ils pour satisfaire les habitués et réveiller le démon qui sommeille au plus profond des non-initiés ? Premier changement dans toute l'histoire de la série, le joueur ne commence pas le jeu en contrôlant Dante... La déception est-elle de mise ? Pas forcément, Nero a beau être une sorte de clone du fils de Sparda, il n'en reste pas moins tout aussi stylé. Les premières minutes de jeu permettent aussi de se rendre compte que ce nouveau héros possède quelques coups sympathiques mais surtout un bras démoniaque, répondant au nom de Devil Bringer, permettant d'enchaîner plus facilement les combos. Au risque de laisser paraître quelques spoilers, sachez tout de même que si, en schématisant, un peu plus de la moitié du jeu nous fait traverser divers niveaux avec Nero, l'autre moitié nous force à refaire ces mêmes niveaux avec Dante, mais à l'envers.



    Un choix peu judicieux qui force le joueur à vivre en quelques sortes deux fois la même aventure, du moins à deux ou trois détails près. Lorsqu'on sait que le titre se termine en une dizaine d'heures, inutile de dire que l'on ne peut que blâmer le scénariste qui, au passage, n'a pas dû bien se fouler.

    C'est d'autant plus dommage que le soft offre, en théorie, une bonne rejouabilité. Mais en pratique, après avoir fait deux fois les mêmes passages et avoir combattu deux fois les mêmes ennemis, peu risquent de se relancer dans l'aventure dans un mode de difficulté supérieur. C'est regrettable puisque ce Devil May Cry 4 est bien plus accessible que ses prédécesseurs et les habitués de la série n'auront aucune difficulté à le terminer en mode Chasseur de démons. Les néophytes, quant à eux, trouveront un peu de challenge dans ce mode là, mais ils pourront au préalable s'initier avec le mode de difficulté Humain. Dans tous les cas, tout le monde aura un objectif : détruire un maximum de démons en faisant des combos toujours plus dévastateurs.



    Les amateurs le savent, la série des Devil May Cry ne fait pas dans la romance mais plutôt dans l'action effrénée. Il faut bien avouer qu'avec ce nouvel opus on est bien servi. Nero et son Devil Bringer permettent une plus grande fluidité dans l'enchaînement des attaques et on a vraiment plaisir à alterner les coups spéciaux de cette nouvelle arme avec quelques tirs et autres coups d'épée. D'ailleurs celle de notre nouveau héros possède une petite particularité des plus sympathiques : elle peut être chauffée en pressant furieusement une touche de la manette pour pouvoir ensuite déclencher une attaque plus puissante, plus stylée et plus grisante. Si l'aventure avec Nero est des plus satisfaisantes, et ce malgré des passages de plates-formes ratés, reconnaissons qu'elle n'est pas aussi intéressante qu'avec Dante. Une question de préférence pour les fans ? Pas vraiment, même s'il est vrai que tous ceux qui ont joué à Devil May Cry 3 seront bien plus à l'aise avec ce personnage.

    En fait, c'est surtout que Capcom a eu une idée géniale pour Dante. Reprendre le gameplay du précédent volet tout en l'améliorant. Résultat, non seulement on peut profiter de ses armes destructrices, mas en plus on peut choisir son style de combat, et ce n'importe quand ! Vous ne rêvez pas, même en plein combat, d'une simple pression d'une touche, il est possible d'alterner entre, entre autres, Swordmaster et Gunslinger. Un véritable délice qui permet avec un peu d'expérience de faire des combos magnifiques qui seront récompensés par une note allant de D à SSS. De quoi en mettre plein les yeux. Rajoutez à cela les éternelles statues permettant d'acheter des objets et d'améliorer ses compétences et vous obtenez un titre complet qui saura ravir tous les amateurs d'action. C'est fun, jouissif et on en redemande encore et toujours. Notons tout de même que pour le coup, les améliorations s'acquièrent en échange de quelques Âmes Fières, là où les objets se doivent d'être achetés avec des orbes rouges. Un petit plus qui permettra d'apprendre toujours plus de techniques tout en prévoyant quelques étoiles de vie pour le cas échéant. Une approche un peu plus simple mais diablement efficace.



    Il faut bien se l'avouer, le passage à la nouvelle génération de consoles est plus que réussi, et ce même si certains passages auraient mérité d'être plus travaillés comme celui de la jungle pour ne citer que lui (les ombres y étant horribles). Même si certaines textures laissent à désirer et si l'ensemble manque légèrement de détails, reconnaissons que le tout est fort joli en mouvement, surtout que le titre est parfaitement fluide. Résultat, le titre est nerveux à souhait et tout le monde appréciera. Comptons en sus sur de nombreuses cinématiques qui resteront dans les mémoires, sur des combats épiques et sur des Boss toujours aussi grands pour nous faire apprécier le spectacle. Avec en plus des musiques entraînantes qui collent parfaitement à l'action, nul doute que tout le monde appréciera le divertissement. Malgré tout, certains défauts récurrents à la série reviennent une fois de plus entacher légèrement la réalisation tels que les caméras ou les nombreux chargements. Certes ces quelques constats pourront en rebuter certains, mais ça serait aussi se priver d'un titre jouissif qui pendant quelques heures nous en met plein la vue et nous émerveille sur bien des points. Dommage que ce soit si intense, mais aussi (au fond), si court.

     

     

     


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  • Pure

    Disney Interactive Studios profite de ce jour si particulier de la Saint Valentin pour annoncer le développement d'un tout nouveau jeu de course tout terrain répondant au nom de Pure.

    Celui-ci, développé par Black Rock Studio, permettra de découvrir sept décors uniques et authentiques qui serviront de fond à des courses endiablées en quads. Des sauts, de la vitesse et de l'adrénaline, voilà trois caractéristiques que tous les fans du genre devraient retrouver dans cette toute nouvelle licence.



    Précisons en plus que le titre offrira différents modes, tels que des courses ou des compétitions free-style, et qu'il sera possible de jouer en solitaire contre une intelligence artificielle que l'on annonce coriace, ou avec des amis dans des parties en ligne pouvant accueillir jusqu'à 16 concurrents.



    Terminons cette actualité sur une citation de Craig Relyea, vice-président senior du marketing chez Disney Interactive Studios, qui en dit long sur les ambitions du studio :

    "Nous pensons que Pure va devenir une nouvelle référence en matière de jeu de course tout terrain : de l'adrénaline, des cascades aériennes à couper le souffle et des courses totalement folles."


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  • Lost Odyssey

    Lost Odyssey, c'est, après un Blue Dragon qui n'a pas fait l'unanimité, la nouvelle chance de Sakaguchi de faire ses preuves dans ce qui constitue pour lui la période post-Square, post-Final Fantasy. C'est aussi une belle opportunité pour la 360 d'enrichir un peu plus un catalogue déjà séduisant. Mais les bons choix ont-ils été faits ? Au Japon, le jeu a réalisé des ventes bien inférieures à celles de Blue Dragon, avec un parc de consoles pourtant deux fois supérieur. Ajoutez à cela des avis parfois mitigés, dont celui d'un grand site français de jeu vidéo, allant jusqu'à qualifier le titre de « fiasco », et vous obtenez des doutes qui se multiplient. Des doutes que seul un essai approfondi était susceptible de faire disparaître... Ou de corroborer.



    Bonne odyssée...

    Mauvais, Lost Odyssey ne l'est justement pas. Croyez-le ou non, ce soft est même un des titres Xbox 360 qui donne le plus l'impression d'un vrai travail de conception. Sans tout détailler, puisqu'après tout ce n'est qu'une preview, il faut d'abord souligner la qualité de la narration, qui, sur le premier DVD en tout cas, surpasse sans peine celle proposée par Blue Dragon. C'est surtout au niveau des personnages qu'on le ressent, avec des personnalités plus affirmées et un attachement quasi-immédiat aux héros. En plus de réserver son lot de surprises, l'histoire est soutenue par de superbes compositions signées Uematsu, qui confirme qu'il faut toujours compter avec lui, et par les fameux textes de l'écrivain Kiyoshi Shigematsu, proposés de façon très sobre avec un minimum de mise en scène. Un choix qui pourrait paraître curieux alors qu'on a droit à de jolies cinématiques et de très bons doublages (anglais, français, japonais, le choix est large) par ailleurs, mais qui s'intègre plutôt bien dans l'ensemble, d'autant que la plume de Shigematsu, quasi-inconnu en Europe, n'est pas dénuée de talent.

    Autre grande force de Lost Odyssey : ses combats. Basé sur des affrontements au tour par tour et (horreur !) des rencontres aléatoires, le soft compense ce côté un peu obsolète par une dynamique bien huilée, s'appuyant sur tout un tas d'éléments intelligents, enrichissant un côté stratégique très assumé. En effet, le soft offre bien plus de challenge que Blue Dragon et s'avère même difficile, ce qui engage à utiliser pleinement toutes les possibilités offertes par les équipes de Mistwalker. Système d'anneaux à actionner à la gâchette pour alourdir les attaques, multiples compétences et magies à apprendre, objets à bonifications entre lesquels on peut switcher durant les combats, personnages immortels se relevant après avoir été mis KO, défense des personnages en seconde ligne par ceux situés aux avant-postes, boss à étudier soigneusement pour trouver la faille... Il y a tout cela dans le jeu, et l'ensemble s'avère vraiment bien agencé. On prend un réel plaisir au combat, à tel point que les rencontres aléatoires ne sont que rarement agaçantes.



    ... Ou loose Odyssey ?

    Devant ces atouts, il est vrai qu'on peut se demander ce qui fait tiquer certains collègues journalistes ou joueurs. Scénario, personnages, character design sont autant de points dont l'appréciation dépend des goûts de chacun, mais où Lost Odyssey fait preuve, très objectivement, d'un soin remarquable. Là où on ne peut en revanche pas nier la faiblesse du titre, c'est dans le compartiment technique. Les petites fourmis de Feel Plus, studio chargé de l'exécution (Mistwalker étant à la conception), ont visiblement eu du mal à se faire à l'Unreal Engine 3, utilisé une fois de plus. Pas grand-chose à redire sur les personnages principaux, expressifs et bien animés. En revanche, tout le jeu est entrecoupé d'innombrables temps de chargement, dont la durée, selon les divers retours que nous avons eus, dépend souvent de la Xbox 360 utilisée (certains comptent vingt secondes là où nous n'en avons mesuré que dix). De surcroît, les décors visités sont assez inégaux, et affichent un aspect délavé qui n'est pas le meilleur moyen de faire oublier les environnements chamarrés de Blue Dragon. Enfin, et là, on espère fortement que la version définitive effacera le problème, Lost Odyssey rame. Moins que Mass Effect, mais il rame. Et pourtant, la progression est des plus linéaires (donc pas trop de choses à afficher) durant les quelque 16 heures de jeu que dure le premier DVD (il semblerait qu'elle s'ouvre par après). Un tel bilan n'est pas le meilleur moyen de se faire remarquer, surtout sur une console telle que la Xbox 360.

     


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  • Burnout Paradise

    Depuis son rachat de la licence et laissant Acclaim repartir avec un gros chèque en échange, Electronic Arts n'a cessé de transformer cette série au fil des épisodes, et ce depuis Burnout 3 : Takedown. Aujourd'hui, un nouvel opus débarque sur Xbox 360, accompagné de son lot d'innovations mais conservant également les bases désormais bien connues de la série. Cet épisode arrivera-t-il à un niveau aussi élevé que ses prédécesseurs et contentera-t-il les plus nerveux d'entre vous ? Une réponse, juste en dessous.



    L'épreuve au coin de la rue

    On se souvient tous de l'engouement qu'avait suscité Burnout : Revenge pour son arrivée sur Next-gen il y a maintenant presque deux ans. Des graphismes sublimes mettant en scène des accidents spectaculaires pour toujours plus de réalisme. Seulement voilà, nous sommes désormais en 2008 et c'est Burnout Paradise, le cinquième de la série, qui débarque sur Xbox 360. On embraye tout de suite sur la grosse nouveauté du titre : la liberté d'action. En effet, si ses prédécesseurs se présentaient comme des jeux de courses classiques proposant divers défis à terminer pour passer aux suivants et ainsi progresser dans le jeu, Paradise change la donne. A la manière d'un Need For Speed Underground, vous avez désormais la possibilité, même l'obligation, d'errer dans les rues de Paradise City, avec pas moins de quatre-cent kilomètres de bitume qui sont accessibles. Pour vous procurer tout d'abord un véhicule, il faut passer par une casse, qui sont au nombre de cinq, éparpillées dans toute la ville. Ces endroits seront vos garages personnels et toutes vos voitures y seront stockées. C'est bien joli tout ça, mais une fois dans la rue, à part foncer à toute vitesse en sens inverse pour faire grimper ma barre de boost comme dans tout bon Burnout qui se respecte, qu'est ce que je fais ? Et oui, pas facile, on est un peu dépaysés au début, cependant rassurez-vous, c'est normal. Il n'y a en effet plus de menu, simplement quatre roues et un chassis. Mais le système d'épreuves reste assez bien pensé. Arrêtez-vous à un croisement muni de feux de circulation (pas commun pour un Burnout de s'arrêter aux feux...). Si vous accélérez et freinez en même temps, vous serez propulsé dans l'épreuve indiquée sur votre écran lorsque vous êtes à proximité de ce carrefour. Un mot d'ordre : à chaque coin de rue son épreuve. Le choix vous est offert entre des courses toutes bêtes dans lesquelles partir d'un point A pour arriver au point B sera votre seul but, mais vous pourrez également participer à des séances de Road Rage qui sont en fait des batailles de Takedown (consistant à dégommer les autres concurrents), à des séquences de cascades ou même à un mode Traque dans lequel vous devez franchir la ligne d'arrivée en un seul morceau alors que sont lâchés dans la ville des adversaires redoutables ne voulant que votre mort. Une fois l'épreuve enclenchée, aucun mur invisible ne vient vous guider dans votre course. La carte reste complète et c'est à vous de vous repérer à l'aide de votre GPS ou des clignotants de votre voiture qui vous indiquent grossièrement la direction à emprunter. Ce principe est assez déroutant au début, et on a du mal à se repérer et à tirer parti des quelques raccourcis éparpillés par-ci par-là. Vu la vitesse des bolides il est presque impossible de regarder et la route et la carte. On finit donc trop souvent à l'autre bout du monde ou juste dans le mur.

     Attention aux pneus ^^

    En parlant de vitesse, il faut dire que ce Burnout Paradise est plus qu'impressionnant. Le jeu est d'une fluidité rarement atteinte, et surtout avec des voitures qui font du 300 km/h en moyenne. Ce sont 75 bolides qui sont à débloquer dans le jeu et qui devront tous passer par la case garage pour retrouver un look de jeunesse. Les garages sont à découvrir sur les routes que vous arpenterez, en mode libre ou même durant une course. Vous n'avez qu'à les traverser pour en voir sortir une voiture flambant neuve sans perdre une seconde dans votre course. Dans le même genre il existe les stands de peinture et les stations services qui remplissent la barre de boost à fond. Une fois trouvés, ces établissements s'afficheront définitivement sur votre carte ce qui s'avère très utile. Les véhicules sont répartis en trois classes distinctes : Cascade (conçues pour les sauts), Agression (idéales pour les Takedown) et Vitesse (parfaites pour les courses). Mais un Burnout c'est, en plus d'une vitesse excessive, des collisions toujours plus spectaculaires. Si techniquement la ville de Paradise City est sublime, force est de constater que les voitures et leurs déformations lors des crashs sont tout aussi spectaculaires. En effet, il vous suffit de vous prendre une voiture ou même un mur à pleine vitesse pour qu'un ralenti s'enclenche vous projetant dans l'action sous un autre angle. Les dégâts sont impressionnants et l'écrasement du capot, les vitres qui volent en éclats ou les roues qui se décrochent vous laisseront sans voix. Pour en revenir à votre aire du jeu, Paradise City vous propose une circulation dense en centre-ville et de grandes routes de campagnes où vous pourrez faire des pointes de vitesse sans risquer un accrochage. Le champ de vision reste immense et la frame-rate suit bien derrière puisque le jeu ne souffre pas de lag. La ville est truffée de raccourcis à découvrir et de tremplins pour effectuer des sauts toujours plus spectaculaires, l'occasion de débloquer quelques bonus. En plus de tout cela, quelques détails comme un permis de conduire qui évolue suivant les courses gagnées, des stats complètes sur l'historique de votre parcours dans le jeu et une compatibilité avec la Live Vision (la photo de son permis et des photos online pour les Takedown) sont au rendez-vous.



     Ne vous arrêtez pas !

    S'il y a bien un mode qui sort de l'ordinaire c'est ici le mode Xbox Live. Sans quitter votre partie solo, vous n'aurez qu'à appuyer sur la droite de votre croix multidirectionnelle pour accéder au menu. Et en deux temps trois mouvements voilà que des participants rejoignent la ville dans laquelle vous vous trouviez déjà. Bien évidemment libre à vous de vous balader tranquillement entre amis et pourquoi pas vous envoyez quelques Takedown, ou alors il vous est possible de vous défier dans des courses diverses ou même des freeburns, séances dans lesquelles il va vous falloir faire péter les stats un peu partout (cascades, esquives, dérapages). Vous pouvez soit jouer en matchmaking d'amis ou alors en partie classée. Le classement aide à en savoir plus sur ses opposants et à savoir où l'on se situe dans le monde des barges du volant. De son côté, la bande-son assure (chez EA on commence à avoir l'habitude) avec plus de 70 chansons qui tournent en boucle, de Jean Sébastien Bach à Gun's and Roses. Malheureusement, Crash FM persiste et n'est toujours pas retirée malgré sa faible d'audience... à vous les courses en compagnie de la chaleureuse speakerine DJ Diabolika, qui vous donnera de superbes conseils avec sa voix chaude et sensuelle.


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