Blog de l'inutile et du savoir incertain
Le phénomène OVNI (objets volants non identifiés) et son corollaire "ET" l'hypothèse extraterrestre sont l'une des énigmes les plus médiatisées du XXe siècle.
Des millions de sites Internet, cent mille articles, des milliers de livres, des centaines d'émissions de télévision, des dizaines de films leur ont été consacrés. Les États créèrent des commissions d'enquête officielles, civiles ou militaires (en France le GEPAN), pour contrôler le phénomène. Et ces organismes publièrent des milliers d'études, de rapports, souvent classés «top secret», tout cela sans résoudre le mystère.
Ces observations innombrables, cet incroyable remue-méninges, cette fantastique chasse aux témoignages et aux images, cette minutieuse quête d'indices, de preuves, ont conduit à très peu de choses, sinon à rien, rien de tangible en tout cas. Le problème soulevé par les OVNI demeure entier.
Des milliers de chercheurs, de savants, d'illuminés, de gendarmes, de militaires, d'aventuriers, d'observateurs météo, de pilotes en alerte, dans tous les pays du monde à travers les cinq continents, ont, depuis cinquante ans vu beaucoup de choses insolites mais n'ont à peu près rien trouvé de précis, confirmant ou infirmant l'existence de véhicules habités en provenance du cosmos. Les États se sont mis à l'écoute des étoiles, ils ont dépensé des sommes folles pour construire et entretenir de gigantesques "oreilles" électroniques à l'écoute de l'univers, des mondes éventuellement habités. En vain jusqu'ici.
Disons en gros que 90 % à 95 % des phénomènes observés par des personnes sincères et de bonne foi ont été expliqués par des astronomes et des météorologues. L'illusion d'optique ayant une grande part, et une autre partie faisant partie des canulars, ces OVNI deviennent la plupart du temps tout simplement des OVI (Objets Volants Identifiés).
Il n'en demeure pas moins qu'une quantité d'observations de grande qualité, émanant de personnes crédibles, restent inexpliquées. Parmi elles, proche de nous, celles de Trans-en-Provence.
Des penseurs et des scientifiques de tous horizons, des plus frustes aux plus instruits, matérialistes, agnostiques ou croyants, ont échafaudé des hypothèses, des systèmes pour tenter d'expliquer les multiples facettes du phénomène.
Mais le phénomène OVNI et son corollaire ET (Extraterrestres) ont fait également l'objet de spéculations religieuses. Des sectes se sont emparées du phénomène pour le transcender. Les Extraterrestres, secte d'origine américaine, qui essaime ses communautés à travers tout le Pacifique, par exemple. Quant au mouvement religieux multiforme appelé Nouvel-Age qui se répand sur la terre entière et colonise les esprits, on peut aujourd'hui affirmer sans conteste qu'il incorpore le concept OVNI et ET dans son dogme, comme l'Église fit des anges, des archanges et des démons (un peu occultés depuis le dernier Concile, ceci expliquant peut-être cela).
Après des siècles de balbutiements, l'archéologie est reconnue comme une véritable science. Mais voilà que déjà elle donne naissance à son avatar : l'archéologie fiction.
Des centaines de livres expliquent avec plus ou moins de bonheur l'existence de vestiges tels ceux de l'Ile de Pâques, de Stonehenge, de Carnac, des Pyramides, des pierres d'Ica au Pérou et j'en passe, par la venue sur notre terre d'extraterrestres. Cette colonisation expliquerait l'existence dans l'Antiquité de civilisations très avancées, à la technologie souvent supérieure à la nôtre, et dont les vestiges abondent.
Comme la plupart des ufologues estiment que notre planète a été visitée par des astronefs venus des étoiles et pilotés par des extraterrestres, ils se sont sentis confortés dans leurs recherches. Quelques sites à travers le monde et des témoignages historiques troublants semblent étayer cette thèse, bien que les milieux scientifiques, les historiens et les archéologues sérieux restent pour le moins sceptiques. Sans compter les facétieux plaisantins qui ont tout simplement travesti à leur manière d'authentiques vestiges ou inventé de belles légendes, en guise de canulars. Voici trois histoires étranges, vraies ou fausses.
Or il y a quelques décennies des soldats de l'armée chinoise auraient découvert lors de l'exploration des grottes du massif de Bayan Khara, des centaines d'étranges disques métalliques, mesurant de trente à cinquante centimètres, et portant des sillons spiroïdaux continus allant de l'intérieur à l'extérieur, ressemblant à nos anciens disques phonographiques.
Ils furent transportés à Pékin où des hommes de science les examinèrent avec curiosité et intérêt, constatant entre autres que la composition de ces curieux objets comportait une forte proportion de cobalt. Aucune explication probante de leur usage ne put être déterminé avec certitude. Mais les supputations allèrent bon train.
Des chercheurs imaginatifs, établissant un rapprochement entre la présence de ces disques mystérieux dans les cavernes de Bayan Khara et les curieux petits habitants autochtones de la vallée, prétendirent que ces derniers étaient probablement les descendants d'humanoïdes d'origine extraterrestre dont les ancêtres se seraient scratchés sur la terre voici des milliers d'années.
Lors d'une campagne de fouilles entre 1949 et 1952, l'archéologue Alberto Ruiz Lhuillier découvrit, sur la plate-forme du temple principal, un puits lui permettant d'accéder par un escalier, au cœur de la pyramide. Là, il se trouva en présence d'un extraordinaire ensemble de bas-reliefs sculptés, ornant un énorme et magnifique sarcophage qui abritait la dépouille d'un grand dignitaire maya, entouré de riches bijoux et de nombreuses offrandes.
La dalle sculptée placée sur le tombeau, lourde de plusieurs tonnes mesure environ 3,80 m sur 2,20.
A première vue, elle offre à la curiosité du visiteur, la représentation saisissante d'un cosmonaute aux commandes d'un vaisseau cosmique? Ce bas-relief aujourd'hui célèbre dans le monde entier est l'un des arguments les plus sollicités en faveur de la thèse de la venue sur terre de voyageurs cosmiques.