Blog de l'inutile et du savoir incertain
Les liens entre le jeu vidéo et le cinéma existent, c'est indéniable. Et Wet est l'un des bons exemples démontrant que cette relation peut être saine et attrayante.
A peine la présentation de Wet avait-elle commencé que le représentant du studio de développement qui la dirigeait lança LE grand mot : " Tarantinesque ! ". Ne cherchez pas ce néologisme dans un dictionnaire, vous seriez déçu. Bien entendu, il fait référence au sale gamin de Hollywood, à cet employé de vidéoclub qui grâce à son amour sincère pour un certain pan du 7ème art a su tout balayer sur son passage dès la sortie de son premier film : Quentin Tarantino. Et il est clair que les développeurs de Wet se sont inspirés de son travail, plus précisément de Kill Bill. Comme le sous-entend l'utilisation de ce fameux mot avec lequel nous avons débuté cet article, ils ne s'en cachent pas. Ils l'assument même à plein en ajoutant que leur jeu est bourré de "personnages clichés" et servi par une bande sonore aux intonations rétro. Sur ce point, à nouveau, ils utilisent les recettes qui ont fait la patte Tarantino puisque celui-ci habille ses films avec des morceaux qu'il aime, plutôt que de demander à des compositeurs de lui tailler des partitions sur mesure.