• A. Van Vogt

    A. Van Vogt

    Alfred Elton Van Vogt est né le 26 avril 1912 à Neville dans les environs de Winnipeg au Canada. Plusieurs circonstances font de lui un enfant solitaire. Il aura en premier lieu du mal à s'entendre avec ses camarades d'école. Lui ne parlant qu'un dialecte familial mêlé d'anglais et de néerlandais. Alfred verra aussi ses principes bafoués lorsque à l'âge de huit ans, il se fait tabasser par un garçon qui ennuyait son petit frère. De cette expérience il va en ressortir psychologiquement très marquée. En effet à partir de cet instant, il décide de se réfugier dans la lecture pour ne plus en sortir.

    Profitant d'un déménagement pour la ville de Winnipeg, il s'inscrit aux cours du Palmer Institute of Authorship. Ici commence sa carrière d'écrivain. Il vendra assez rapidement des petites nouvelles primées lors de concours organisé par le magazine True Story.
    Recruté par celui ci, il y travaillera jusqu'au milieu des années 30, date à laquelle il se rend compte qu'il n'est pas fait pour écrire des livres à l'eau de roses tel que les recherches son employeur.

    Il se met ainsi à écrire tout sorte de choses qui peuvent lui rapporter de l'argent. Ainsi il rédige des pièces radiophoniques, ou encore devient journaliste pour des magazines tel que Canadian Grocer, Hardware and  Metal... Jusqu'en 1938. Cette année là, Van Vogt découvre Astounding : recueil de nouvelle de science-fiction. C'est la révélation. " J'ai été frappé qu'il y ait des histoires si fortes " relatera-il plus tard.
    Il commence ainsi à publier des nouvelles dans le même Astounding jusqu'en 1939, date de l'entrée en guerre du Canada. Il se voit donc forcé d'intégrer un poste au ministère de la défense à Ottawa, ou sa nouvelle femme Edna Mayne Hull l'accompagne.

    En même temps que son travail, Alfred Van Vogt va écrire un roman publié en épisode qui va marquer la SF : " A la poursuite des Slans ". Cette réussite va lui faire comprendre qu'il doit consacrer 100% de son temps à l'écriture. Ainsi en 1942, il quitte son poste administratif et déménage à Toronto.

    En 1944 le couple Van Vogt déménage nouveau pour se rendre en Californie. Là-bas il découvre la théorie de la Sémantique Générale de Korsybski. De cette influence va découler une des plus grande œuvre de Science-fiction : The World of Null A (le monde des non A). Une histoire entre immortalité, destin et manipulation, le tous dirigé par une force extérieure à l'humanité.
    Mais ce roman est l'arbre qui cache la forêt. Van Vogt a de plus en plus problème avec son écriture, il est atteint de cécité. S'occupant à guérir son mal pendant presque une année, aucune production ne sortira de sa machine à écrire.



    Jusqu'à l'œuvre A l'assaut de l'invisible dans lequel un homme perd la vue ! ! Suivi par un autre classique The players of null A. Malgré ces 2 réussites, Van Vogt reconnaît avoir de plus en plus de mal à surmonter un nouveau blocage. Après 10 ans en haut de la liste, il craint être passé de mode.
    Ainsi il en arrive à s'intéresser à de nouveau sujet avec une attirance pour la psychologie. Attirance qui va lui valoir d'être nommé à la tête de la Fondation californienne de la dianétique en 1950. Mais très vite les instituts de dianétiques aux USA font faillites. Voulant se remettre à écrire, sa femme l'en dissuade en lui faisant remarquer que depuis qu'elle utilise sur elle la dianétique, sa santé habituellement faible s'est amélioré. Ainsi de fil en aiguille, Edna et Alfred vont donner des consultations de manières professionnelles pendant 12 ans. C'est en 1963, à l'instigation de Frederik Pohl, que Van Vogt se remet à écrire de la SF. Période de rodage jusqu'en 1969, ou il réussi à écrire 6 romans de front.
    Jusqu'à la fin des années 80 il continue ainsi de publier régulièrement des œuvres. Touché par la maladie d'Alzheimer, il décède le 26 janvier 2000.

    Van Vogt aura dans sa vie révolutionné le monde de la Science fiction, il n'est certes pas aussi connu qu'AC Clarke ou Robert Heinlein, mais le puriste lui sait que derrière les plus belles fleurs du jardin, siège un chêne ; plus dur à regarder certes, mais lorsque l'on prend la peine de l'approcher, les fleurs à ses pieds semblent bien petites et inintéressantes.

    Bibliographie de l'auteur : http://empiresf.free.fr/?page=1042


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