• Un poisson des grands fonds

    Observé pour la première fois en 1939, Macropinna microstoma est un habitant des grands fonds (600 - 800 mètres sous la surface océanique) qui s'est remarquablement adapté à ce milieu de vie hostile. Pour résister à la pression, ses yeux tubulaires se sont abrités à l'intérieur de son crâne, devenu pour sa part transparent, afin de permettre à cet animal étonnant de pouvoir regarder au-dessus de lui, à travers son propre crâne.

    crédits photos : Mbari


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  • Fumer du crapaud tue


    On pourrait croire à un canular de JL Lafesse avec son sketch sur "les jeunes qui fument des hamsters" mais un nouveau mode de consommation de drogue naturelle se développe fortement en Iran : fumer la peau des crapauds.

    Un réseau de drogue a commencé à développer l'élevage de crapauds en grand nombre. En effet, une fois leur peau séchée, elle est fumée ce qui provoque des effets hallucinogènes.

    Le docteur Mokri, du centre national d'études de la toxicomanie, a tenu à mettre en garde l'opinion publique de ce nouveau phénomène qui pourrait représenter à l'avenir un sérieux abus. En effet, les consommateurs risquent rapidement de devenir dépendants des toxiques chimiques que produisent naturellement ces créatures afin de repousser leurs ennemis.

    L'Iran dépenserait plus de six millions d'euros par an pour combattre les trafics et soigner les toxicomanes (près de quatre millions dans le pays).


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  •  Des chercheurs de l'Université de Yale (Connecticut) ont montré que la lumière peut être exploitée pour déplacer des micro-objets, comme la conduite des nanomachines. Les résultats pourraient mener à des systèmes opto-mécaniques fabriqués à partir de circuits photoniques à l'échelle nanométrique. Bien que la force exercée par les photons soit trop faible pour être ressentie à l'échelle humaine, elle peut être récupérée de manière significative en la concentrant sur des petits circuits à semiconducteurs. Ce n'est pas la première fois qu'on déplace des objets grâce à la lumière. En effet, grâce aux pinces optiques ("optical tweezers"), la micromanipulation utilise la force de la lumière réfractée d'un laser pour introduire, placer ou déplacer des objets, dans une cellule vivante par exemple.

    Les chercheurs ont montré qu'en fait quand la lumière concentrée est guidée à travers un dispositif mécanique nanométrique, une force est générée, et suffisante pour opérer sur une nanomachine sur puce. Cela porte donc l'étendue des applications possibles au domaine de la microélectronique, en créant des dispositifs à la fois nano photoniques et nano mécaniques, comme des guides d'onde à fort contraste, ou des structures à lumière lente. Les chercheurs ont montré que lorsqu'ils passaient un faisceau de lumière à travers un cristal photonique résonant disposé sur un substrat semi conducteur, qui agit comme un guide d'onde pour la lumière, celui-ci se déforme. Ce qui met en évidence une force optique, qui peut être mesurée comme un changement de couple entre le résonateur et le substrat. La force (qui peut aussi atteindre les 8 pN par micron et par milliwatt), pourrait donc être suffisante pour déplacer des systèmes mécaniques sur puce, d'après Tang et ses collègues.

     Source: BE Etats-Unis numéro 145 (5/12/2008) - Ambassade de France aux Etats-Unis / ADIT - http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/56907.htm

     



    Source:
    BE Etats-Unis numéro 145 (5/12/2008) - Ambassade de France aux Etats-Unis / ADIT - http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/56907.htm

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  • Ascenseur pour l'espace

    La NASA et la JAXA travaillent, chacune de leur côté, sur un concept d'ascenseur spatial nécessitant l'utilisation d'un câble extrêmement solide le long duquel monteront les charges utiles jusqu'à l'orbite visée.

    L'idée d'un ascenseur spatial a été popularisée par des auteurs de science-fiction, qui envisageaient l'utilisation d'un câble s'étirant depuis la surface de la Terre et fixé sur une orbite plus ou moins haute. Les charges utiles glisseraient alors simplement le long du câble vers une orbite, sans qu'un lanceur ne soit nécessaire.

    L'idée est d'autant plus intéressante que des études ont montré la faisabilité et la viabilité économique d'un service de lancement commercial utilisant un câble pour lancer des charges utiles. Cependant, les technologies requises pour utiliser des robots capables de soulever des objets dans l'espace le long d'un câble sont loin d'être maitrisées. Il semblerait que le Japon ait pris un peu d'avance sur les Etats-Unis dans la mise au point du câble qui devra être 150 fois plus résistant que l'acier.

    Source:
    flashespace.com
    Illustration: NASA


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  • Les tardigrades

     

    3000 Tardigrades, ou « marcheurs lents », ont été envoyés dans l'espace pour un voyage de douze jours avec le concours de l'European Space Agency (ESA). Et ils ne se sont pas contentés d'observer par le hublot puisqu'ils ont été largués dans le vide spatial, mais sans combinaison d'astronaute ! Ingemar Jonsson, de l'université de Kristianstad en Suède, a étudié ces petites bêtes incroyables à leur retour sur Terre : elles peuvent survivre au vide de l'espace et pour certaines d'entre elles, également au rayonnement cosmique.

    Ces animaux, appelés aussi « oursons d'eau », qui mesurent au maximum 1,5 mm, n'ont pas été choisis par hasard : on savait déjà que les Tardigrades pouvaient vivre sur l'Himalaya ou à 4 000 mètres au fond des mers. Leur résistance aux rayons X est plus de 1000 fois la nôtre, et le climat leur importe peu puisqu'ils acceptent des températures voisines du zéro absolu (la température la plus basse qui puisse exister dans l'univers) jusqu'à 150°C (seulement quelques minutes).Leur botte secrète ? C'est la cryptobiose, c'est-à-dire un état de quasi-mort où leur activité vitale est réduite à 0,01% de la normale afin de faire face à des conditions extrêmes. Ils réalisent cette prouesse adaptative en remplaçant presque toute l'eau de leurs cellules par du sucre qu'ils synthétisent. Enroulés comme de petits tonneaux avec leur huit pattes rétractées dans leur corps, ils peuvent ainsi vivre jusqu'à huit ans contre seulement quelques mois dans leur état « normal ».

    Selon le chercheur suédois qui publie ses résultats dans Current Biology, les « Tardigrades de l'espace » ont toutefois dû subir des lésions dans leur ADN, qu'ils ont réussi à « réparer ». Et c'est là où réside un aspect important de cette étude : la compréhension de ce mécanisme, pourrait être utilisé dans le domaine médical pour réparer les cellules saines détruites par radiothérapie


    Isoline FONTAINE
    Sciences et Avenir.com

    12/09/2008


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