• Turok

    Turok


    Apparu en 1997 sur PC, «Turok» revient cette année sur toutes les plates-formes next-gen. N’aurait-il pas mieux fait de rester à l’état de fossile plutôt que de faire son come-back dans un épisode peu convaincant ?


    Tu Rock ‘n Roll…

    Dans un univers futuriste, un guerrier héroïque a pour mission d’aller chercher un dirigeant politique fou sur une planète éloignée. Autant dire une trame on ne peut plus banale… Sauf, qu’au lieu de retrouver d’hospitaliers extraterrestres, on va devoir se frotter à une horde de dinosaures assoiffés de sang: mais ceux-ci n’ont-ils pas disparu il y a plusieurs millions d’années? Vous l’aurez compris, avec un tel scénario, la suite ne s’annonce déjà pas des plus favorables.
    Vous êtes plongé dans une jungle verdoyante, presque effrayante avec son ambiance pré-ère glacière qui vous accueille. Mais vous ne pourrez pas l’explorer librement, les missions étant très linaires, offrant au mieux deux chemins possibles pour progresser. Vos armes? Un arsenal étoffé alliant univers futuriste et préhistoire: un couteau, un arc et les habituels lance-roquettes, guns et fusils. De quoi donner de la pêche au jeu? Malheureusement non, c’est lent, on ne ressent aucune puissance de destruction, surtout lorsqu’on en vient à affronter un énorme T-Rex, passage pourtant prometteur.
    Vous ferez amplement usage de votre couteau lors des phases en mode furtif, en vous approchant au maximum de vos ennemis pour leur donner une mort silencieuse.

    Venons en à l’intelligence artificielle. C’est un point que les développeurs ont dû tout simplement omettre d’intégrer au jeu. Les ennemis réagissent bizarrement, s’ils réagissent. Du coup, la méthode la plus efficace reste encore d’être bourrin. Eliminer des humanoïdes est facile, mais lorsque vous vous retrouverez face à un Raptor se déplaçant avec vélocité, il en faudra des chargeurs de munitions avant de fouler le cadavre de la bête.


    On y croit dur comme rock…

    Les graphismes en extérieur sont plutôt jolis, style «Gears of War». Mais lors des phases en intérieur, la qualité visuelle se dégrade nettement. C’est donc du plutôt moyen qui vous attend, et la déception guette par moments.
    Niveau gameplay, le jeu ne s’en sort pas mieux, la prise en main est approximative, la visée difficile et les phases de combat contre les dinosaures horripilantes. Explication: lorsqu’un reptile vous attaque, vous êtes projeté au sol et faites un demi-tour sur vous-même. C’est assez déroutant et devient véritablement galère quand vous vous faites attaquer par une dizaine d’animaux simultanément.Relativement court, Turok ne vous tiendra pas en haleine plusieurs dizaine d’heures. En se tournant vers le multi-joueurs, on n’obtient guère satisfaction, surtout si l’on a dans sa ludothèque un «Call of Duty 4» ou un «Halo 3», au potentiel ludique largement plus important.Il est donc dommage que l’univers original n’ait pas été totalement conservé et que le scénario soit si lamentable. Vous passerez un bon moment défoulant, mais de là à dépenser 60 euros… Attendez un peu et achetez ce jeu en occasion pour une poignée d'Euros !!!



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  • Commentaires

    1
    foortune
    Vendredi 15 Février 2008 à 09:33
    tu joues surtout au shoot games! ta jamais essayé les rpg ou le survival horreur???
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