29 Avril 2009
Les liens entre le jeu vidéo et le cinéma existent, c'est indéniable. Et Wet est l'un des bons exemples démontrant que cette relation peut être saine et attrayante.
A peine la présentation de Wet avait-elle commencé que le représentant du studio de développement qui la dirigeait lança LE grand mot : " Tarantinesque ! ". Ne cherchez pas ce néologisme dans un dictionnaire, vous seriez déçu. Bien entendu, il fait référence au sale gamin de Hollywood, à cet employé de vidéoclub qui grâce à son amour sincère pour un certain pan du 7ème art a su tout balayer sur son passage dès la sortie de son premier film : Quentin Tarantino. Et il est clair que les développeurs de Wet se sont inspirés de son travail, plus précisément de Kill Bill. Comme le sous-entend l'utilisation de ce fameux mot avec lequel nous avons débuté cet article, ils ne s'en cachent pas. Ils l'assument même à plein en ajoutant que leur jeu est bourré de "personnages clichés" et servi par une bande sonore aux intonations rétro. Sur ce point, à nouveau, ils utilisent les recettes qui ont fait la patte Tarantino puisque celui-ci habille ses films avec des morceaux qu'il aime, plutôt que de demander à des compositeurs de lui tailler des partitions sur mesure.