• WET (PS3)

    Les liens entre le jeu vidéo et le cinéma existent, c'est indéniable. Et Wet est l'un des bons exemples démontrant que cette relation peut être saine et attrayante.

    A peine la présentation de Wet avait-elle commencé que le représentant du studio de développement qui la dirigeait lança LE grand mot : " Tarantinesque ! ". Ne cherchez pas ce néologisme dans un dictionnaire, vous seriez déçu. Bien entendu, il fait référence au sale gamin de Hollywood, à cet employé de vidéoclub qui grâce à son amour sincère pour un certain pan du 7ème art a su tout balayer sur son passage dès la sortie de son premier film : Quentin Tarantino. Et il est clair que les développeurs de Wet se sont inspirés de son travail, plus précisément de Kill Bill. Comme le sous-entend l'utilisation de ce fameux mot avec lequel nous avons débuté cet article, ils ne s'en cachent pas. Ils l'assument même à plein en ajoutant que leur jeu est bourré de "personnages clichés" et servi par une bande sonore aux intonations rétro. Sur ce point, à nouveau, ils utilisent les recettes qui ont fait la patte Tarantino puisque celui-ci habille ses films avec des morceaux qu'il aime, plutôt que de demander à des compositeurs de lui tailler des partitions sur mesure.

     


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  • Riddick :

    The Chronicles of Riddick : Assault On Dark Athena (PS3)

    Une suite à Escape From Butcher Bay, on attendait ça depuis longtemps. Inutile alors de dire que l'idée de voir cette suite accompagnée d'un remake HD de l'excellent jeu original avait de quoi susciter de grands espoirs, juste avant de nous aider à comprendre que parfois, l'original vaut mieux que sa suite.

    C'est un sacré paquet qui nous est livré avec ce Chronicles of Riddick : Assault On Dark Athena. Un paquet dans lequel on a fourré 3 gros morceaux de qualité bien inégale. Le premier d'entre eux est le fameux Escape From Butcher Bay, première adaptation de la licence cinématographique qui avait en son temps bluffé tout le monde. Non seulement parce que son moteur 3D était un avant goût du futur mais également parce qu'il offrait un gameplay véritablement original mêlant corps-à-corps, aventures et furtivité.


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    HALO Wars (360)

    Si les jeux de stratégie sont de plus en plus nombreux à tenter d'investir le marché des consoles, la grande majorité d'entre eux ne sont en fait que des adaptations plus ou moins bien pensées de titres PC. Halo Wars en revanche, tout comme un certain EndWar, a été spécialement conçu pour s'adapter aux spécificités de nos fières bécanes de salon. Avec sa grosse licence flashy sur le dos, le bougre se devait en plus d'attirer des joueurs dont le principal hobby ne consiste finalement qu'à encastrer des bastos dans le crâne de leur prochain. Et si le résultat - porté à notre regard par un studio aguerri aujourd'hui disparu - prend donc de sombres airs de testament, il n'en remplit pas moins son contrat avec efficacité.

    Mais venons-en maintenant au menu. En guise de solo, Halo Wars ne propose qu'un mode Escarmouche ainsi qu'une unique campagne humaine de 15 brèves missions. Si cela vous semble léger, tentons d'ores et déjà de mettre les points sur les i et les barres aux t en osant le parallèle avec les trois fameux FPS. Halo Wars, comme ses congénères shooters, offre une campagne aux missions variées et intenses alternant entre la construction de bases et les séquences de tactique pure où l'on devra se débrouiller avec un stock limité de troufions. On profite en outre de quatre modes de difficultés (de Facile à Légendaire) qui augmenteront chaque fois la durée des missions de manière exponentielle. On comptera également sur de copieux objectifs secondaires ainsi que de petits bonus qui sentent bon le Halo 3. Pensez par exemple à ces fameux « crânes » planqués sur chaque carte et qu'il s'agira de collecter pour activer ensuite des cheats ou des handicaps lors de vos prochaines parties. Enfin, et pour sceller ce parallèle aussi évident que volontaire entre le STR et ses aînés FPS, disons que le titre d'Ensemble Studios ne vaudra probablement que pour sa dimension multijoueur.




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  • Guillaume Tell

    Un petit jeu très sympa pour les fans du tir à l'arc. Je n'ai pas pu faire mieux que cela. Voir l'image ci-dessus en cliquant !! Mon High-score sans échauffement est de 50ft.
    Lien du jeu : Guillaume Tell

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  • Army of Two

    En mai 2006, Electronic Arts a décidé d'innover en développant un titre entièrement basé sur de la coopération. Une idée ingénieuse qui a su exciter la curiosité de bien des joueurs. Toutefois, le temps est passé et le principe de l'entraide est maintenant connu de tous. Reste alors à savoir si ce Army of Two saura tirer son épingle du jeu et proposer une expérience suffisamment complète et poussée pour convaincre les amateurs du genre. Est-ce le cas ?
     
    A deux c'est mieux

    Army of Two est un jeu entièrement dédié à la coopération, cependant il a le mérite de proposer un mode campagne jouable en solitaire. Dans le fond il est préférable de jouer avec un ami sur la même console ou via le jeu en ligne, mais il faut bien reconnaître que le mode solo est loin d'être inintéressant, et ce même si le scénario n'a rien de bien novateur et qu'il se résume en quelques mots (argent, trahison, privatisation de l'armée). Ainsi, lors d'un moment de solitude, on prend le contrôle de Rios ou de Salem (les deux héros du soft) pour une bonne partie qui respire fort la testostérone.

    Si les moins courageux termineront le titre en un peu plus de quatre heures en niveau « recrue » (facile), les adeptes de la difficulté se jetteront sur le mode « agent » (moyen) pour cinq à six heures de franche camaraderie avec l'intelligence artificielle. Après quoi ces derniers pourront, s'ils le souhaitent, refaire entièrement l'aventure en « professionnel » pour prolonger le plaisir d'environ sept heures. Vous l'aurez compris, il suffit d'une petite journée pour expédier une fois le titre et découvrir ce qui arrive à nos deux mercenaires avides d'argent. Résultat c'est un peu court, trop diront certains, et il devient urgent d'inviter un ami chez soi ou de lui proposer une partie en ligne si on désire amortir son achat.

    Effectivement, même si l'intelligence artificielle de son coéquipier est vraiment très bonne et permet d'avancer sans avoir à rouspéter toutes les trente secondes, celui-ci obéissant au doigt et à l'œil aux ordres que l'on lui donne grâce à la croix directionnelle (avancer, couvrir ou rester en position, et ce à chaque fois de manière active ou passive), rien ne vaut un joueur humain qui pourra anticiper l'action et soutenir son coéquipier dans les moments difficiles. De quoi resserrer des liens et passer d'agréables soirées. Notons au passage qu'un autre mode de jeu en ligne permettant, quant à lui, de jouer en 2 contre 2 est aussi de la partie. On regrettera néanmoins que ce dernier soit un peu en deçà de ce que l'on aurait pu espérer, notamment au niveau du contenu qui est bien trop peu varié pour convaincre.

    Histoire de forcer les joueurs à s'entraider, les développeurs ont eu la vicieuse mais non moins excellente idée d'intégrer des passages demandant que l'un des personnages fasse la courte échelle à l'autre avant que ce dernier ne hisse le premier. Notons d'ailleurs que si l'un des personnages vient à par exemple prendre une balle mal placée, l'autre se doit d'aller le récupérer par tous les moyens pour pouvoir le traîner jusqu'à un endroit plus sécurisé afin de lui prodiguer des soins. En retour, le blessé se doit de couvrir son partenaire en éliminant les ennemis qui viendraient interrompre ce petit moment d'intimité. Précisons par ailleurs que certains moments scriptés du jeu forcent à user de la technique du dos à dos (back to back en anglais) qui permet avec l'aide d'une sorte de bullet time de tournoyer autour de son coéquipier pour se débarrasser de tous les opposants visibles. Un bon moyen de se défouler avant de reprendre une partie plus normale.


    Pour l'honneur ?

    Graphiquement le titre tient bien la route, mieux, il est même plutôt agréable à l'œil. Dommage que la réalisation technique soit quelque peu entachée par notamment des bugs de collision souvent grossiers. Néanmoins, tous ceux qui se procureront le titre découvriront des cinématiques visuellement irréprochables. Certains développeurs pourraient même en prendre de la graine. En revanche, certains pourraient bien reprocher un léger manque d'inspiration pour certains niveaux. En effet si quelques uns proposent des zones assez larges permettant de contourner l'ennemi de plusieurs manières possibles, d'autres proposent des sortes de couloirs bien étroits n'offrant que peu de choix pour avancer. Avec des cartes un peu plus ouvertes, nul doute que le titre nous aurait comblé. Niveau sonore, même si certaines voix sont un peu décevantes, il faut bien avouer que la bande son est des plus correctes et permet d'être en phase avec l'action. Terminons tout de même en signalant que le soft regorge d'humour. Les blagues et les vannes fusent pour le plus grand plaisir de tous ceux qui sont d'ordinaire bon public. Les autres en revanche pourraient trouver cela légèrement agaçant. On aime ou on n'aime pas, mais cette orientation présente un titre qui ne se prend pas vraiment au sérieux et qui permet de passer un agréable moment ponctué de bonnes doses de fun, d'instants de complicité et de franches rigolades.



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