• Codex

     

    Le Codex est un manuscrit peint à la main recouvert d'inscriptions pictographiques. Il peut être maya ou aztèque, soit "opistographe" (c'est-à-dire écrit des deux côtés) ou "anopistographe" (écrit d'un seul côté). A noter qu'en latin on dit un codex au singulier, des codices au pluriel. Pour plus de commodité, dans ce site, nous utiliserons les deux formes: "des codex" ou "des codices".

    Les codices sont écrits sur de l´écorce d´arbre, du cuir animal (peau de cerf) ou fabriqués à base de fibre végétale comme le maguey, une espèce de cactus très courante au Mexique. On trouve également des codices en toile de coton tissée. Sur cette surface, les aztèques enduisaient une couche d'amidon ou de calcaire. Cette matière servait à faire de longues bandes que l´on repliait en accordéon.


    La forme en accordéon :

    De façon à pouvoir lire d´un côté comme de l´autre. Du plus petit (12x12cm) au plus grand (40x40 cm) les codices suivent le modèle du pliage en accordéon mais parfois aussi en rouleau, voire en bande verticale. Une fois dépliés, certains codex peuvent mesurer plus de 10 mètres de long, comme le Codex Borgia.


    Le scribes :

    Les scribes-enlumineurs étaient nommés «tlacuiloani», ou scribes-peintres car les livres étaient remplis de glyphes richement décorés. Ces scribes-peintres recevaient une formation religieuse très poussée et ils étaient très respectés pour leur savoir. Les codex leur servaient d´aide-mémoire et de source de référence pour raconter des récits historiques, mythologiques ou religieux. En effet, la récitation et la transmission orale avaient une grande importance dans les sociétés précolombiennes.

    Le saviez-vous ?

    Avant la conquête espagnole, il existait de véritables bibliothèques de codex. De nombreux ouvrages ont été détruits avant la conquête. L'empereur aztèque Itzcoatl aurait fait brûler de nombreux ouvrages, pour pouvoir réécrire l'histoire mexicaine sous un jour plus favorable aux Aztèques. Ainsi il pensait détruire également l´histoire et la culture des vaincus.

    Un Codex pourquoi ?

    La plupart des codices sont des « Tonalamatl », des « livre des jours », c'est-à-dire des almanachs divinatoires divisés selon les vingt périodes de treize jours qui constituaient le calendrier rituel de 260 jours appelé «tonalpohualli». Ces ouvrages étaient consultés par les prêtres lorsqu'il fallait donner un nom à un nouveau-né, pour prédire son destin, fixer la date d'un mariage, partir en voyage ou lors de quelque autre événement important. Mais au fait, connaissez-vous votre signe astrologique aztèque? Pour le découvrir, rien de plus facile, cliquez sur http://membres.lycos.fr/sylvelie et allez dans la rubrique "Horoscope Aztèque". Vous n'aurez plus qu'à rentrer votre date de naissance pour lire ce que votre destin vous réserve !


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  • Je ne sais pas si vous connaissez déjà cette phrase...
    Personnellement, j'adore !!! Le cerveau humain est incroyablement adapté à déchiffrer une image et non pas à distinguer le mot par l'association des lettres qui le constitut !!

    "Sleon une édute de l'Uvinertisé de Cmabrigde, l'odrre des letters dans un mtos n'a pas d'ipmrotacne, la suele coshe ipmrotnate est que la pmeirère et la drenèire soeint à la bnone pcale. Le rsete peut êrte dans un dsérorde ttoal et vuos puoevz tujoruos lrie snas porlblème. C'est prace que le creaveu hmauin ne lit pas chuaqe ltetre elle-mmêe mias le mot comme un tuot."


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  • De toutes les contrées mythiques qui ont enflammé l'imagination de générations de curieux, l'Atlantide demeure sans aucun doute la plus célèbre. Successivement placée à hauteur des Açores, au cœur de la mer Egée ou sur les rivages de la mer du Nord, l'île fabuleuse décrite par Platon dans le Critias et le Timée correspond certainement à une réalité historique, qui demeure difficile à cerner mais n'en apparaît pas moins indiscutable. Cette patrie originelle de la civilisation dont les auteurs les plus divers ont fait la mère de toutes les cultures supérieures qui se sont développées sur la planète, de l'ancienne Egypte à l'Inde aryenne et à 1'Amérique précolombienne, fut cependant précédée, affirment certains, par un autre monde dont ne subsistent plus aujourd'hui que quelques vestiges épars, compréhensibles seulement par les spécialistes de l'espace océanien. Douze mille ans avant l'ère chrétienne(-12000), un gigantesque continent se serait englouti dans les profondeurs du Pacifique : c'est sur cette terre que prospérait l'empire de Mu dont les habitants, essaimant vers la Birmanie, l'Inde, le Mexique, la Mésopotamie et l'Egypte, devaient ensuite jeter les fondements de toutes les grandes civilisations historiques, l'Atlantide ne jouant qu'un rôle de relais dans cette gigantesque aventure. Quels sont les éléments ou les informations qui permettent à certains savants de considérer aujourd'hui l'existence de Mu comme une probabilité qu'il est impossible d'écarter a priori? Peut-on espérer que de nouvelles découvertes vont venir confirmer les fantastiques intuitions de James Churchward et de Louis Claude Vincent, les deux pionniers de l'histoire muenne? Comment expliquer la disparition catastrophique de ce monde fabuleux qui fut sans doute, de nombreux faits permettent de l'affirmer, la terre où se constituèrent les plus hautes traditions spirituelles de l'humanité?

    De nombreux vestiges restent encore à mettre au jour et l'archéologie des îles océaniennes n'en est qu'à ses balbutiements ; certains textes précolombiens ou indiens doivent être complètement réinterprétés pour faire avancer davantage notre connaissance de Mu, mais il est d'ores et déjà possible d'établir une synthèse de tous les faits qui montrent à l'évidence que cette terre paradisiaque, vouée au culte du dieu Soleil, eut une existence historique bien réelle, dont le souvenir s'est conservé dans de nombreux documents et dont les archéologues commencent a redécouvrir les vestiges.

    Les documents de Mu

    Les tenants de l'existence du continent Pacifique entreprirent une approche toute différente du problème et préférèrent fonder leurs théories sur l'interprétation de certains documents et de certaines traditions, négligeant un peu, il faut le reconnaître, les réalités géologiques. Celui que l'on considère a juste titre comme le pionnier de toutes les recherches relatives à Mu, puisque c'est ce nom qui aurait désigné la terre australe originelle, est le colonel James Churchward, auteur de cinq ouvrages consacrés a cette question : The lost continent of Mu (1926), The children of Mu (1931), The sacred symbols of Mu (1933), The Cosmic Forces of Mu (1934) et The Second Book of the Cosmic Forces of Mu (1935).

    il rencontra en 1874 un grand prêtre indigène qui lui fit découvrir, à travers certaines tablettes anciennes, l'existence passée du continent de Mu. I1 participa ensuite à une expédition au Tibet et, un peu plus tard, a une autre entreprise de cet ordre en Mongolie et en Sibérie.

    Après avoir passé trente ans dans l'armée des Indes, il continua à parcourir le continent asiatique et voyagea également en Amérique centrale et dans le Pacifique, avant de se retirer aux États-Unis, où il mourut a l'âge de quatre-vingt-six ans. Selon Churchward, c'est à l'occasion d'une famine qui ravagea 1'Inde, en 1874, qu'il fit la connaissance de celui qui allait l'amener à s'intéresser à Mu.

    Les tablettes naacales

    L' alphabet de Mu, comparé aux alphabets utilisés par les Mayas et par les Egyptiens.Certaines ressemblances sont troublantes.
    Reste à savoir si les fameuses
    tablettes retrouvées par le colonel Churchward sont authentiques....



    Le grand prêtre en question allait apprendre au jeune officier, dont l'intérêt pour l'archéologie avait attiré son attention, la langue " originelle " de l'humanité, comprise seulement par lui-même et deux autres grands initiés, derniers représentants d'une secte, les Naacals, dont l'origine aurait été contemporaine de l'engloutissement de Mu. Après deux années de travail qui lui permirent de déchiffrer un certain nombre d'inscriptions mystérieuses retrouvées sur les parois de certains temples, le jeune Churchward eut l'extrême privilège d'être amené à contempler des tablettes sacrées qui, selon son maître, avaient été apportées de Birmanie, où elles auraient été écrites par les Naacals, héritiers des anciennes connaissances muennes.

    Ces documents exceptionnels racontaient la création de la Terre et de l'Homme et évoquaient le continent originel où était apparu ce dernier : ce vaste monde, situé en plein cœur de l'océan Pacifique, avait été englouti douze mille ans plus tôt, a la suite d'un gigantesque cataclysme marqué par des séismes, des raz de marée et des éruptions volcaniques.

    Cette révélation devait désormais orienter de manière définitive la vie et les recherches de Churchward, qui s'efforça de retrouver sur toute la surface du globe les documents ou les vestiges permettant de confirmer ce que rapportaient les tablettes qui lui avaient été ainsi présentées. Churchward avait-il vraiment renoué avec une civilisation oubliée? Après lui, d'autres chercheurs allaient tenter d'étayer ses hypothèses sur l'existence de Mu...

    Pour l'archéozoologue Michel Raynal, dans son article L'Oiseau énigmatique d'Hiva-Oa, le continent Mu serait une invention de Churchward. Il exhibe plusieurs erreurs factuelles (Tiahuanaco localisé au Pérou, erreurs de datation...) ou méthodologiques (absence de bibliographie, tablettes Naacal localisées dans un temple indien puis au Tibet dans un autre livre...). Il porte une analyse extrêmement sévère sur Churchward en estimant que ses erreurs relèvent soit de la fraude caractérisée, soit de la maladie mentale. Il démontre enfin que l'existence même d'un continent englouti dans l'océan Pacifique est irréaliste du fait de l'ancienneté du bassin océanique (qui date de l'ère primaire soit -590 Ma) et de la variété de la faune et de la flore des archipels du Pacifique.

    Ce vaste ensemble se présentait comme une immense plaine vallonnée au climat tropical et a la végétation luxuriante. Ce paradis originel était fertile et propice à toutes les cultures. Des villes importantes regroupaient une population nombreuse, évaluée à plus de 60 millions d'habitants au moment de la catastrophe. Mu était véritablement le centre de toute civilisation et les autres foyers de culture n'étaient que ses colonies.

    Les habitants étaient divisés en dix tribus et se consacraient à l'agriculture, à la navigation et au commerce. Tous adoraient le Soleil et croyaient a l'immortalité de l'âme. Le peuple dominant était de race blanche, avec des yeux sombres et des cheveux noirs. L'hégémonie qu'il exerçait sur les autres peuples noirs ou jaunes était des plus bienveillantes, sauvagerie et violence étant bien sûr absentes de cet éden enchanteur.

    C'est ce magnifique ensemble, porteur de la civilisation la plus ancienne qu'ait connue notre planète, qui fut rayé de la carte du monde par une série d'éruptions volcaniques et de raz de marée gigantesques, lesquels firent de ce vaste continent la poussière d'archipels que l'on rencontre aujourd'hui au cœur de l'immensité du Pacifique.

    Routes, cités et temples furent engloutis dans les profondeurs, et les rares rescapés, incapables de survivre dans un état de sauvagerie à peu prés total, réduits au cannibalisme, disparurent rapidement, sans pouvoir s'adapter a de nouvelles conditions de vie, par trop différentes de celles que leur avait garanties pendant des millénaires une civilisation supérieure.

    Le souvenir du continent disparu se perdit ainsi progressivement, et seules quelques populations qui avaient été en contact avec lui purent transmettre, par l'intermédiaire de sectes d'initiés telles que celle des Naacals, les traditions et le langage de la civilisation muenne. De nombreux textes, surtout dans l'aire de la civilisation mexicaine précolombienne, semblent confirmer ce scénario effrayant, et Churchward ainsi que Louis-Claude Vincent, son continuateur actuel, les ont soigneusement recensés, mais il est toujours possible de donner une interprétation purement symbolique de telle ou telle description d'une catastrophe. Il va de soi que la découverte de vestiges archéologiques présente plus de crédibilité et peut conforter solidement les assertions des tenants de l'existence passée de Mu.





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  • Arkaïm  : La civilisation inconnue.


    La Russie est un vaste territoire où les mystères sont nombreux. L’un des endroits les plus énigmatiques demeure sans doute la vallée d’Arkaim, qui a accueilli voilà plus de 4000 ans un peuple étrange dont la technologie et les connaissances étaient bien supérieures aux autres peuples de l’époque. Retour sur les secrets des anciens habitants d’Arkaim…
    Le plus fascinant ne se voit que du ciel !« Mais la cité de la vallée d’Arkaim n’est pas seulement une ville de 40 siècles idéalement construite… le plus fascinant ne se voit que du ciel ! »Une cité contemporaine de Babylone.

    Située dans l’Oural près de la ville de Chelyabinsk, l’antique cité d’Arkaim a été découverte en 1987 et a été officiellement datée de 40 siècles ! Cette zone de la Russie devait subir des travaux dans les années 90 pour construire un barrage et ainsi abriter un immense réservoir d’eau afin de faciliter l’irrigation de la région. Mais devant les multiples mystères de la cité ancienne, les travaux ont été annulés afin de permettre aux archéologues d’effectuer des fouilles en profondeur. Initialement prévu pour une durée de 12 mois, le report des travaux a finalement été définitif, ce qui montre l’importance de cette découverte.

    Les archéologues eux-mêmes n’en reviennent pas, comme l’explique Gennady Zdanovich, un des responsables de la première expédition dans la vallée d’Arkaim : « C’était absolument irréel ; le projet de construction du bassin d’eau et du barrage, un projet de plusieurs millions de dollars, a été complètement avorté. Cela prouve sans conteste l’importance scientifique du site pour les responsables politiques ! ».

    Loin d’avoir encore livré tous ses secrets, Arkaim est le théâtre de nouvelles fouilles tout au long de cette année ; le président Poutine s’est même déplacé en personne pour visiter les ruines de l’ancienne ville que l’on estime contemporaine de Babylone et des premières cités égyptiennes ! La question qui taraude la communauté des historiens et archéologues est fascinante : quelle est donc la civilisation qui construisit Arkaim ?



    Technologie, astronomie, ésotérisme…Car l’architecture de la cité est saisissante de modernité, et ne ressemble guère aux villages bâtis il y a 4000 ans. Les archéologues ont pu constater que toutes les maisons étaient équipées pour résister aux intempéries et aux tempêtes, mais aussi au feu, les murs étant imprégnés d’une substance ignifugée… Ils assurent même que ces habitations présentent toutes les « commodités modernes » : stockage de la nourriture reliée à un système d’aération, eau potable avec puit souterrain pour chaque maison, fours et ustensiles de cuisine évolués, réseau d’égouts très efficace… Une liste incroyable qui prouve le savoir-faire de l’ancienne civilisation ayant vécu dans cette région de l’Oural. Mais Arkaim n’est pas seulement une ville de 40 siècles idéalement construite, et le plus fascinant ne se voit que du ciel ! En effet, Arkaim a été bâti à la fois pour être une cité, mais aussi pour faire office de temple, et d’observatoire astronomique ! L’architecture choisie par les bâtisseurs inconnus est intrigante, puisqu’elle consiste à former d’énormes cercles concentriques. « Un vol en hélicoptère au-dessus d’Arkaim procure une sensation incroyable. Les énormes cercles concentriques disséminés dans la vallée sont clairement visibles. » confirme le scientifique russe Vadim Chernobrovy, avant de s’interroger sur les mobiles de l’ancien peuple. « La ville et ses alentours sont uniformément englobés dans ces cercles. Nous ne savons toujours pas quelles étaient leurs fonctions, à savoir s’ils étaient fabriqués dans un but défensif, scientifique, éducatif ou rituel. Certains chercheurs estiment même que ces cercles étaient utilisés comme plate-forme d’atterrissage d’un ancien aéroport spatial… ».



    Des rituels qui restent à déchiffrer.Les scientifiques ont en outre fait une dernière découverte surprenante : dans cette architecture pensée autour de la géométrie du cercle, il existe une exception : la place centrale de l’ancienne cité d’Arkaim, construite… sous la forme d’un carré. Des traces de feu et de combustion à des endroits précis du site laissent supposer que c’est sur cette place centrale que se déroulaient un certain nombre de rituels. Le mystérieux peuple d’Arkaim faisait-il des offrandes aux dieux en fonction de certains alignements astronomiques ? Les archéologues déterrent chaque jour de nouveaux indices qui les aideront à mieux appréhender le véritable mode de vie de cette civilisation pour  le moment inconnue. Dans le même temps, plusieurs ufologues se sont rendus sur place pour tenter de dénicher des indices d’une ancienne présence extraterrestre. Et il est vrai que la zone présente de curieux phénomènes géophysiques : fluctuations de température et d’électricité, variation du champ magnétique à l’intérieur des cercles, conductivité du sol… autant de pistes de recherche pour tenter de percer dans l’année les fascinants secrets d’Arkaim et de son peuple aux connaissances avancées…Documentation :
    http://english.pravda.ru

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  • Pour la recherche archéologique, l'évolution de l'homme est souvent décrite comme très lente et progressive. A partir de la station bipède acquise avec le temps dans la savane aux hautes herbes, (Pr. Yves COPPENS) le cerveau s'est développé pour atteindre avec Neandertal les 1600 à 1700 Cm3. Pour nous, l'homo sapiens sapiens, notre volume cérébral évolue plutôt autour des 1500 Cm3. Cela ne nous empêche pas de prendre en grande considération les cerveaux les plus volumineux ou les plus célèbres et de les préserver précieusement (Exemple le cerveau d'EINSTEIN conservé par les scientifiques !) Sommes nous au bout de notre évolution ? Les hypothèses prévoient un cerveau plus grand pour l'homme du futur et une musculature plus faible... Nous sommes tellement fiers de nous, que toutes ces prévisions nous paraissent très logiques ... !

    Et que dire des animaux ? Evoluent-ils comme nous ? Aucun scientifique ne nous informe de l'évolution de la taille du cerveau des animaux sauvages ou domestiques et, nous serions curieux de savoir, si par exemple le cerveau du lion « le roi des animaux », a évolué avec le temps !... Nous sommes nous-mêmes intéressés par la nature dont nous voyons, avec angoisse, tous les jours des espèces disparaître...

    Dans un futur assez proche, seuls les animaux dont nous nous servons pour notre alimentation, distraction ou compagnie, seront encore présents auprès de nous ; la faune sauvage sera très certainement dans des « Musées - Zoo » où l'on viendra s'étonner de leur si beau pelage ou plumage !!!... Bref, rien de bien réjouissant dans ces perspectives. Par contre, de toutes ces réflexions, il en est une bien étrange qui nous interpelle : Pourquoi, depuis les temps anciens, l'homme a-t-il essayé de modifier la forme de son crâne...

    Akhenaton et représentations Egyptiennes


     


    Il existe plusieurs représentations Egyptiennes, où l'on peut observer des représentations de personnages ayant une déformation prononcée du crâne, nettement plus allongé que la normale. L'exemple le plus notable se situe à l'époque du Pharaon « AKHENATON ». A cette époque, les crânes des enfants étaient volontairement déformés (voir les représentations ci-jointes des filles d'AKHENATON).

    On pense aussi immanquablement au pharaon Aménophis IV, rebaptisé Akhénaton, fondateur du culte monothéiste d'Aton.
    Ce prince de sang mêlé (sa grand-mère était une princesse mitannienne, donc aryenne, et sa mère Tyi était également une étrangère), présente une tête allongée qui se retrouvera sur toute ses représentations, jusqu'à en devenir un art: l'art amarnien. Sans doute né difforme, (épaules et bras grêles, hanches surdéveloppées, poitrine) le pharaon a su élever ses tares au rang d'art et les ont imposées comme canon de beauté!

    Ont-elles hérité génétiquement des difformités de leur père ou celui-ci a t-il imposé que l'on bande la tête de ses filles pour que sa progéniture lui ressemble. Ou alors, s'agit-il d'un simple canon de représentation, pour indiquer l'essence royale des jeunes filles, qui présentaient en réalité un physique tout à fait ordinaire.

    En tout cas, ce qui semble curieux dans l'art amarnien, c'est cette représentation exagérée qui cotoie le soucis du détail, ainsi les plis circulaires du cou qui sont toujours représentés. On a pas retrouvé la momie d'Akhénaton, donc on n'a pas encore eu la possibilité de vérifier l'état de son crâne. La représentation amarnienne disparaît avec son initateur. Le crâne des momies egyptiennes est de forme tout à fait classique.

     

    En Amérique du Sud, ce type de crâne n'est pas rare: les enfants issus de nobles souche avaient droit à une planchette sur le front, liée fortement par des bande. Quelques années plus tard, un superbe crâne en pain de sucre et au front plat était obtenu.

    Plus intriguant: on a trouvé au Pérou des momies portant des traces de trépanation, parfois répétées. Les sujets survivaient à l'opération. On ignore toujours les raisons de ces trépanations.

     

    A un moment de notre évolution, le fait d’avoir le crâne allongé, témoignait-il d’une forme d’élégance ou de mode ? Les individus ayant subi cette déformation étaient-ils plus intuitifs ? Possédaient-ils des qualités que nous n’imaginons même pas ? Ou alors, ceux qui possédaient un tel crâne appartenaient-ils à une classe sociale dite supérieure ? On peut se poser toutes sortes de questions… Certains égyptologues insistent sur le fait que les égyptiens possédaient une extraordinaire intuition qui les mettait en relation avec le divin. Cette faculté a-t-elle été perdue ? Le fait de déformer le crâne était-il une tentative pour retrouver ces qualités perdues ?.....


     



    Crânes en provenance d'Ica (Pérou) et de Merida (Mexique):

     

    Ces crânes ont été photographiés par Robert Connolly au cours de son voyage autour du monde alors qu'il recueillait des informations au sujet des civilisations anciennes. La découverte de ces crânes de formes inhabituelles fut pour ainsi dire un résultat inattendu de son travail. En 1995 Robert Connolly a publié ses photographies sur un CD-ROM intitulé « The Search For Ancient Wisdom » , Cambrix, 1-800-992-8781, (A la recherche de la sagesse ancienne).

    Etant donné le peu de renseignements au sujet de ces crânes, il est extrêmement difficile de déterminer leur âge, leur rapport avec d'autres hominidés ainsi que leur emplacement d'origine. Certains crânes sont si différents de ceux que nous connaissons qu'ils pourraient appartenir à une toute autre espèce qui présenterait une lointaine ressemblance avec le genre humain. Ce qui est frappant c'est la taille et la forme des boites crâniennes de tous les spécimens. On distingue quatre groupes de crânes représentés sur les images. Pour plus de commodité, je leur ai tous donné un nom en rapport avec leur forme : « tête en forme de cône », « jack-o-lantern »ou « J » (nom donné à la citrouille utilisée pour les lanternes d'Halloween) et « M », sauf pour le premier et peut-être le plus ancien type de crâne que j'ai appelé « pré-moderne ».

     

    Quand certaines de ces images (les deux premières) ont été publiées sur CompuServe il y a plus d'un an, la majorité des gens a supposé être en présence de cas de « têtes bandées », une mode connue pour être pratiquée dans l'ancienne Nubie, en Egypte et dans d'autres cultures. Le problème posé par cette théorie est que ces crânes, bien qu'allongés et pourvus d'un front aplati et incliné vers l'arrière, ont la même capacité qu'un crâne humain classique ; la seule différence étant la forme obtenue après déformation frontale et latérale. En fait ils ressemblent plus au premier type de crâne (pré-moderne) à l' arrière arrondi, qu'au type dit en forme de cône. On ne rencontre pas de crânes en forme de cône parmi les crânes bandés courants.




    D'autre cas bien troublants :

    L'énormité de la voûte crânienne est manifeste sur les trois images. Par interpolation, on peut estimer la capacité minimale de la boite crânienne à 2200 cm3 mais la valeur peut atteindre 2500 cm3. La forme du crâne peut être une réponse biologique, un mécanisme de survie de l'espèce, pour augmenter la masse du cerveau sans courir le danger de vouer l'espèce à l'extinction et garder intacte une reproduction biologique viable. Cependant, étant donné que nous ne rencontrons pas de représentants du type « tête en forme de cône » dans la population moderne, quelque chose a fait qu'il ne devienne pas aussi répandu que ne l'est la forme de crâne du type moderne actuel.

    Le crâne pré-moderne

    Le crâne pré-moderne a été trouvé dans la région de Paracas au Pérou. Cela ne signifie pas nécessairement qu'il y a un rapport entre eux. Il se peut que le crâne pré-moderne soit en fait le précurseur du type dit « en forme de cône », Mais en l'absence d'analyses de dates, il ne peut s'agir que de spéculations.



    Le type dit « en forme de cône » est très inhabituel quant à la forme de la boite crânienne. Ici nous avons trois spécimens, ce qui exclut l'éventualité d'une déformation accidentelle ou artificielle. (Les crânes nubiens déformés dont il a déjà été fait mention, possédaient un assez grand nombre de variations individuelles). Ceux-ci ont des caractéristiques individuelles à l'intérieur d'une morphologie d'ensemble. Il ne fait aucun doute qu'ils sont étroitement liés et il se peut qu'ils représentent une branche tout à fait distincte du genre humain, voire une espèce totalement différente.





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