• Une petite photo de mon "gros", un télescope Meade ETX-LS en cours d'installation dans le jardin. Dans peu de temps je vais vous concocter des belles astrophotographie avec lui, muni d'un capteur CCD et de filtres RGB et d'un bon logiciel !!!
    Vous allez en prendre plein la vue ^^!


    Revoir les étoiles (2)


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  • Une explosion colossale détectée dans l'univers

    Le sursaut gamma le plus violent jamais observé a été détecté par le télescope spatial Fermi. Selon un communiqué du CNRS, l'énergie totale libérée, la vitesse d'éjection lors de l'explosion et l'énergie extrême de la lumière émise sont exceptionnelles.

     

    Apparu dans la constellation de la Carène, le sursaut GRB 080916C a été enregistré par les deux instruments de Fermi. Unique au monde, ce sursaut a donné naissance à des rayons qui, pour les plus extrêmes, ont quitté la source en transportant 30 milliards de fois plus d'énergie que la lumière visible.

    GRB 080916C se situerait à environ 12,2 milliards d'années-lumière et les scientifiques ont estimé que sa puissance dépasse celle de 8 000 supernovae, avec l'équivalent énergétique de 5 masses solaires émis en moins de 60 secondes sous forme de rayons X et gamma. Ce sursaut gamma serait le plus violent de tous les objets célestes jamais observés.

     

     

    Cinq équipes françaises ont participé à l'analyse et l'interprétation de ces résultats, publiés dans la revue Science Express du 19 février 2009.


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  • La plus petite planète extrasolaire
    jamais découverte

    Le satellite CoRoT, mis en œuvre par le CNES, a permis la découverte de la plus petite exoplanète jamais caractérisée, d’une taille comparable à celle de la Terre. Jusqu’à présent, la plupart des quelques 330 planètes découvertes sont des planètes géantes, analogues à Jupiter ou Neptune, constituées principalement de gaz. Ce nouvel objet, qui a reçu le nom de CoRoT-Exo-7b, est très différent : son diamètre est près de deux fois celui de notre Terre. Avec une période de révolution ou "année" de seulement 20 heures, il est situé très près de son étoile, aussi y règne-t-il une température extrêmement élevée entre 1000 et 1500 °C. Cette planète a pu être repérée par les très faibles baisses d’éclat de l’étoile à l’occasion de ses passages réguliers devant elle. Sa densité est encore mal déterminée : il peut s’agir d’un objet rocheux comme la Terre, et couvert de lave liquide. Il peut aussi appartenir à une classe prédite de planètes formées pour moitié de d’eau et pour moitié de roches ; dans ce cas, ce serait une « Planète-Sauna » si on considère sa température extraordinairement élevée.

    La structure interne de CoRoT-Exo-7b intrigue particulièrement les scientifiques "C’est une question qui passionne la communauté depuis quelques années : y a-t-il aussi des Planètes-Océan ? Ce serait des objets composés pour moitié de glace dès leur formation et qui auraient dérivé vers leur étoile, la glace fondant alors pour donner une enveloppe fluide"

    Contacts chercheurs :

    Daniel Rouan
    Directeur de recherche CNRS
    LESIA - Observatoire de Paris
    Tél + 33 (0)1 45 07 77 15

    Alain Léger
    Directeur de recherche CNRS
    IAS
    Tél + 33 (0)1 69 85 85 80

    Contacts presse :

    CNES : Gwenaelle Verpeaux
    CNRS : Julien Guillaume – Tél + 33 (0)1 44 96 46 35 – 06 75 74 02 22
    Observatoire de Paris : Frédéric Guérin - Tél + 33 (0)1 45 07 76 27 - 06 24 77 26 51

    Contacts communication :

    INSU/CNRS : Philippe Chauvin – Tél + 33 (0)1 44 96 43 36


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  •  

    C'est grâce à la loi de Stefan-Boltzmann, que les astronomes peuvent aisément calculer les rayons des étoiles.
    En 1879, le physicien autrichien Josef Stefan, qui s'intéresse au rayonnement des corps chauds, découvre que l'énergie totale émise par un objet est proportionnelle à la puissance 4 de sa température absolue.
    Les plus grosses étoiles découvertes, sont kW sagitarii, V354 Cephei et KY Cygni, elles sont environ 1 500 fois plus grande que notre Soleil.
    Notre Soleil a un diamètre de 1 392 000 kilomètres.
    Antares la super géante rouge la plus proche de nous a un diamètre d'environ ~700 fois celui du Soleil, soit près de 1 milliard de kilomètres.
    Bételgeuse est une super géante rouge, l'une des plus grandes étoiles connues. Si Bételgeuse était au centre de notre système solaire, son rayon, ~650 fois celui du Soleil, s'étendrait entre l'orbite de Mars et celle de Jupiter.


    Aldébaran est une géante rouge de magnitude 0,86 et de type spectral K5 III, ce qui signifie qu'elle est orangée, grande et qu'elle a quitté la séquence principale après avoir utilisé tout son hydrogène. Elle brûle essentiellement de l'hélium et a atteint un diamètre ~45 fois celui du Soleil.
    Rigel est une super géante bleue, 55 000 fois plus lumineuse que le Soleil. Avec un diamètre de près de 116 000 000 km, ~35 fois celui du Soleil, Rigel s'étendrait jusqu'à l'orbite de Vénus dans notre système solaire.
    Arcturus est 20 fois plus grosse que le soleil, sa magnitude est de -0,04 et sa distance au soleil est de ~37 années-lumière.

    Pollux
    est ~8 fois plus grosse que le soleil, sa magnitude est de 1,09 et sa distance au soleil est de ~33,7 années-lumière.

    tailles comparées de certaines étoiles comme (Antares, Bételgeuse, Rigel, Aldébaran, Arcturus, Pollux, Sirius et le Soleil).

    © Christian Simoes http://www.astronoo.com


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  • Particules de haute énergie

    D'où viennent ces rayons cosmiques qui traversent l'univers presque aussi vite que la lumière et qui provoquent de jolies cascades de particules, appelées gerbes atmosphériques, lorsqu'ils rencontrent l'atmosphère terrestre ? Ces rayons d'énergie extrême proviennent d'autres galaxies et pourraient bien être issus des noyaux actifs de galaxies, des sources de luminosité très forte alimentées au cœur de certaines galaxies par des trous noirs supermassifs. Ce sont les chercheurs de l'observatoire Pierre Auger, construit sur le sol argentin, qui tirent cette conclusion. Les participants de cette collaboration internationale, qui inclut plusieurs laboratoires français (CNRS, IN2P3), ont publié leurs premières analyses dans la revue Science datée du 9 novembre. Elles posent les bases d'un nouveau type d'astronomie.

    Jusqu'à présent, les astrophysiciens ne connaissaient pas l'origine des rayons cosmiques de haute énergie. Les autres, les rayons de basse énergie, trouveraient leur source dans notre galaxie, où il sont accélérés et déviés par de nombreux champs magnétiques. En revanche aucun mécanisme ne peut expliquer les niveaux d'énergie atteints par les rayons extrêmes. Comme ils voyagent en (quasi) droite ligne, il est possible de remonter à leur source. Encore faut-il les détecter : ces rayons de très haute énergie atteignent la Terre à la fréquence d'environ une fois par siècle par kilomètre carré....

     Ces 27 rayons ne provenaient pas tous de la même direction. La carte de leurs origines coïncident avec celle des noyaux actifs de galaxies établie par l'astronomie classique. Même s'ils ne prouvent pas encore que ces noyaux sont la source, ces résultats permettent à l'astronomie des rayons cosmiques de franchir un pas important. La construction d'un second observatoire au Colorado, dans l'hémisphère nord, permettra de piéger davantage de rayons cosmiques extrêmes.

    De nombreuses questions demeurent par ailleurs sur le fonctionnement des noyaux actifs de galaxies et sur la façon dont ils sont capables d'accélérer à de telles énergies, 100 millions de fois supérieures à celles atteintes dans les grands accélérateurs de particules, protons et noyaux atomiques.



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