• Granada

    Une orange sur une table
    Ta robe sur le tapis
    et toi dans mon lit
    doux présent du présent
    fraicheur de la nuit
    chaleur de ma vie.

    Une orange sur le table
    Ta robe sur le tapis.

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  • Site de Nazca

     Des étranges figures géométriques visibles que depuis le ciel

    Au sud du Pérou, près de la côte du Pacifique, s'étend le plateau désertique de Nazca. Cette vaste étendue aride est recouverte d'un très grand nombre de dessins et de figures géométriques, appelés géoglyphes. Ces derniers ne sont curieusement visibles que depuis le ciel, d'où certaines interrogations... Comment le peuple Nazca a-t-il fait pour tracer des dessins aussi gigantesques sans même les voir ?



    Quelle était l'utilité de ces énigmatiques tracés ?
     Vue du ciel, la Nazca est gigantesque. Les tracés composés de dessins et de figures géométriques sillonnent la pampa sur une distance de plus de 500 km². Les tracés de Nazca, au Pérou, sont les plus célèbres. Cependant, ces tracés terrestres, destinés à être vus du ciel, ne sont pas rares sur la Terre.



    Il en existe dans de nombreux pays, y compris en Europe.
    Le site archéologique de Nazca se situe au sud du Pérou, à 400 km de Lima et 50 km de la côte du Pacifique.
    Les géoglyphes se situent sur plus de cinq cents kilomètres carrés. Ces figures ont été tracées entre -300 et 600, selon les experts. Elles ont été incroyablement bien conservées grâce au climat particulier qui règne sur le plateau désertique de Nazca.



    En effet, l'absence de vent, la faible présence de pluie, ainsi qu'un climat très sec, sont autant de facteurs qui empêchent l'érosion et qui ont par conséquent permis à ces géoglyphes de traverser le temps. Un site archéologique immense...
     La civilisation Nazca (ou Nasca) est une culture pré-inca du Sud du Pérou qui se développa entre 300 av. J.-C. et 800 après J .C. Elle est surtout connue pour ses géoglyphes, d’immenses lignes et figures tracées dans le désert proche de la ville actuelle de Nazca, ses aqueducs et par ses magnifiques céramiques polychromes à motifs zoomorphes. Héritier de la culture de Paracas, le peuple Nazca semble avoir connu son apogée au cours des derniers siècles précédant notre ère, avant de décliner pour se fondre vers 900 dans le flux de population venu du haut plateau andin. Les Nazcas sont réputés pour leurs poteries polychromes, qui fournissent la plupart des renseignements que l'on possède sur leur mode de vie. La similitude entre certains de leurs dessins et les divers géoglyphes retrouvés font penser que les Nazcas sont bien les auteurs de ces mystérieux géoglyphes. Agriculteurs sédentaires, les Nazcas vivaient généralement dans des agglomérations de petite taille. Toutefois, on note la présence d'importants centres urbains, par exemple Cahuachi, le plus vaste centre urbain connu des Nazca. 



    Les Nazcas ignoraient l'écriture. Ils avaient en revanche d'excellentes qualités de bâtisseurs, comme en témoignent ces grandes pyramides retrouvées sur le site archéologique de Cahuachi. Enfin, notons encore que les Nazcas momifiaient leurs morts et les enterraient avec divers objets et vêtements.
    De nombreuses théories ont été avancées afin d'expliquer le but et l'utilité de ces tracés de Nazca. Toutefois, nous ne pouvons être certains de rien et ne pouvons qu'émettre des hypothèses. 

    Calendrier astronomique ?
    Paul Kosok, tout comme Maria Reiche, estiment que les tracés Nazcas pouvaient servir de calendrier astronomique, permettant de calculer dates et saisons. Cependant, l'astronome américain Gerald Hawkins (connu pour avoir découvert les alignements astronomiques de "Stonehenge") réfute cette hypothèse. Selon lui, les études qu'il a menées en 1968 démontrent qu'il n'existe pas un nombre d'alignements astronomiques considérables, dépassant le simple effet du hasard.
     

    Calendrier météorologique ?
    L'ethnologue Simone Waisbard et son fils Jack, sont convaincus quant à eux que les différents tracés de Nazcas servaient de plan météorologique.
     

    Connotation religieuse ?
    L'explorateur Tony Morisson, s'appuyant sur les coutumes Nazca, prête lui plutôt aux tracés une connotation religieuse. Pour lui, les lignes sont des sentiers sacrés reliant des autels, les dessins des hommages aux dieux du ciel et les grandes "pistes" des lieux de rassemblement religieux.
     

    "Aéroport " messages pour extraterrestres ?
    Citons encore l'hypothèse du Suisse Erich Von Daniken, imaginant lui que les tracés Nazcas seraient soit un "aéroport" rudimentaire pour des extraterrestres venus visiter notre planète dans le passé soit un message réalisé par la population locale qui leur serait destiné. 
     



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  • Shrek bientôt le film

    Remarque : Toute ressemblance avec Bla bla bla, c'est pas eux bla bla ^^ Pas fait exprès !

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  • Cobra en colère nonnnn !

    Non il joue ^^

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  • Energie Sombre

    Matière sombre : l'océan invisible


    C'est une énigme bien entêtante : la matière ordinaire représente moins de 5 % du contenu du cosmos, et plus de 95 % de l'ensemble manque à l'appel. Si I'énergie noire compte pour 70 % de l'Univers, de quoi se compose le reste ? Tout a commencé en 1933. L'astrophysicien américain Fritz Zwicky scrute l'amas de Coma dans la constellation de la Chevelure de Bérénice, à 150 millions d'années-lumière de distance. Cet objet se compose de milliers de galaxies comparables à notre Voie lactée. Et il révèle que leur vitesse de déplacement dans l'amas suggère qu'il y a là cent fois plus de matière que ce que l'on voit. La partie émergée de l'iceberg, en somme. En filigrane, le constat se dessine : les étoiles brillantes, les nuages de gaz et de poussière qui peuplent les galaxies ne sont que de vulgaires débris. Ils flottent à la surface d'un imposant océan, invisible et puissant, qui les ballotte. De même, dans les années 1960-1970, l'étude du mouvement des étoiles au cœur des galaxies semble prouver que celles-ci contiennent cinq à dix fois plus de matière invisible que de matière visible. Pour sauver les apparences, il a donc fallu « inventer » une matière, « noire » ou « sombre », de nature différente de celle que nous connaissons.

    Depuis dix ans, on assiste à une amélioration fulgurante de la qualité et de la quantité de données, constatent les scientifiques. D'une part, l'observation de la rotation des galaxies a confirmé la présence d'un halo de matière noire dix fois plus massif que les étoiles. D'autre part, les amas renferment un gaz chaud porté à des millions de degrés. Les mesures en rayons X des satellites Chandra (Nasa) et XMM (Europe) pointent ici vers une quantité de matière noire cent fois plus importante que la matière visible... Enfin, un autre outil a fait ses preuves dernièrement.

    Les lentilles gravitationnelles, ces mirages naturels prédits par la relativité, procurent un puissant moyen de sonder la géométrie de l'Univers. En surveillant les effets de microlentilles, on a pu déterminer que la matière noire galactique ne se compose pas d'atomes au sens classique du terme, avec noyau (protons et neutrons) et électrons ! On a baptisé Machos (Massive Halo Compact Objects) ces objets énigmatiques, et les chercheurs ont évalué qu'ils comptaient pour moins de 10 % de la quantité de matière totale qui hante notre galaxie.





    Dès lors, de quoi se compose le reste du contenu du cosmos qui ne correspond à aucun noyau atomique ni à aucune particule connue ? Nul ne le sait.

    Mais des idées se dessinent. Les physiciens ont déjà un candidat en tête - le neutralino1 - tout droit issu du monde de la supersymétrie, une extension possible du « modèle standard des particules », dont on recherche les signatures dans les grands accélérateurs. Son interaction avec la matière ordinaire serait très faible. Aujourd'hui, selon les dernières données disponibles, l'Univers qui nous entoure se décompose ainsi :

    • 70 % d'énergie noire de nature et de composition inconnues. Elle accélère l'expansion mais ne s'y dilue pas ;
    • 25 % de matière noire exotique (neutralinos de la supersymétrie ?) qui se dilue avec l'expansion ;
    • 4,5 % de matière ordinaire dont l'essentiel est sombre et ne brille pas. Les étoiles et la matière visible par ses rayonnements ou par son absorption de la lumière comptent pour 0,5 % seulement. Les éléments chimiques lourds tels que le carbone, l'azote, l'oxygène, le silicium et le fer représenteraient 0,03 %. Ce sont les constituants de la Terre et de la vie.
    • 0,3 % ou moins encore de matière noire chaude sous forme de neutrinos, abondants mais peu massifs.

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