• Edmond Hamilton Hamilton, Edmond Moore ; ( USA, 1904-1977)
    Pseudonyme : Brett Sterling

    Hamilton est né au début de ce siècle (1904) au Etats-Unis.

    Il fit des études de physique à l'Université de Pennsylvanie, mais il n'y décrocha jamais de diplôme.

    Il publia son premier récit de science-fiction en 1926 dans Weird Tales, mais c'est Crashing Suns

    Mais il se fit rapidement un nom avec toute une série de nouvelles parues toujours dans Weird Tales en 1929-1930 sous le nom de Interstellar Patrol (La Patrouille Interstellaire).

    A la fin des années 30, Standard Magazines créa un nouveau magazine appelé Captain Future et pour lequel Hamilton écrivit un nouveau roman pour chaque parution.
    Il continua dans la même veine en 1945-1946 et plus tard 1950-1951 dans Startling Stories.

    Il resta ensuite pendant une quinzaine d'années sans beaucoup écrire sinon épisodiquement.
    Il épousa Leigh Brackett un auteur lui aussi bien connu dans le domaine de la SF. Citons au passage, « L'empire contre-attaque de G. Lucas »
    Ce contact lui redonna probablement le goût de l'écriture puisque ses publications redevinrent régulières au milieu des années 60 pour le rester jusqu'à quelques années de son décès en 1977. On retrouve dans les textes de Hamilton tous les archétypes du space-opera : empires galactiques, guerriers, pirates et extraterrestres mis en scène dans des aventures plus ou moins palpitantes qui accusent le poids des années.



    Bibliographie de l'auteur :

    Romans :
    publié en 1928 dans la même revue qui fut déterminant pour l'apparition d'un nouveau genre de récit en science-fiction et défini par Hamilton lui-même du nom de space opera.
    • Les rois des étoiles (The star kings, 1949), collection "Le Rayon Fantastique", réédition OPTA collection "Club Du livre d'Anticipation", réédition J'AI LU
    • Ville sous globe (City's at world's end, 1951), collection "Le Rayon Fantastique", réédition Le Masque, collection SF
    • L'astre de vie (The star of life, 1959), éditions Albin Michel
    • La vallée magique (The valley of creation, 1964), éditions OPTA, collection "Galaxie bis", réédition Le masque collection SF
    • Retour aux étoiles (Return to the stars, 1967), éditions OPTA collection "Club du Livre d'Anticipation", réédition J'AI LU, suite de "Les rois des étoiles"
    • L'arme de nulle part (The weapon from beyond, 1967), éditions OPTA, collection "Club du Livre d'Anticipation", réédition Le Masque collection SF, les loups des étoiles-1
    • Les mondes interdits (The closed worlds, 1968), éditions OPTA, collection "Club du Livre d'Anticipation", réédition Le Masque collection SF, les loups des étoiles-2
    • La planète des loups (World of the starwolves, 1968), éditions OPTA, collection "Club du Livre d'Anticipation", réédition Le Masque collection SF, les loups des étoiles-3
    Recueils :

    • Hors de l'univers-Les voleurs d'étoiles, éditions OPTA, collection "Club du Livre d'Anticipation"
    • Le dieu monstrueux de Marmuth, éditions NeO
    • Les loups des étoiles (l'intégrale), éditions Denoël, collection "Lunes d'encre"
    Nouvelles :

    • Matériel humain, in Fiction 22
    • Le dieu monstrueux de Marmuth (The monster god of Marmuth, 1926), in "Les meilleurs récits de Weird Tales 1", anthologie composée par Jacques Sadoul, éditions J'AI LU
    • L'île de déraison (The island of unreason, 1933), in "Les meilleurs récits de Wonder stories", anthologie composée par Jacques Sadoul, éditions J'AI LU
    • La grande illusion (The great illusion, 1936), in Univers 04, éditions J'AI LU
    • Les graines d'ailleurs (The seeds from outside, 1937), in "Les meilleurs récits de Weird Tales 2", anthologie composée par Jacques Sadoul, éditions J'AI LU
    • L'auberge hors du temps (The inn outside the world, 1945), in Fiction 185
    • Les harpistes de Titan (The harpers of Titan, 1950), in "Les meilleurs récits de startling stories", anthologie composée par Jacques Sadoul, éditions J'AI LU
    • Dans l'abîme du passé (The dark backward, 1957), in Fiction 135
    • Requiem (Requiem, 1960), in Fiction spécial 11, rééditée in "Histoires de catastrophes", éditions Livre de poche
    • Quand on est du métier (The pro, 1964), in Fiction 134
    • La planète morte (The dead planet, 1970), in "Histoires de planètes", éditions Livre de poche
     


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  • A. Van Vogt

    Alfred Elton Van Vogt est né le 26 avril 1912 à Neville dans les environs de Winnipeg au Canada. Plusieurs circonstances font de lui un enfant solitaire. Il aura en premier lieu du mal à s'entendre avec ses camarades d'école. Lui ne parlant qu'un dialecte familial mêlé d'anglais et de néerlandais. Alfred verra aussi ses principes bafoués lorsque à l'âge de huit ans, il se fait tabasser par un garçon qui ennuyait son petit frère. De cette expérience il va en ressortir psychologiquement très marquée. En effet à partir de cet instant, il décide de se réfugier dans la lecture pour ne plus en sortir.

    Profitant d'un déménagement pour la ville de Winnipeg, il s'inscrit aux cours du Palmer Institute of Authorship. Ici commence sa carrière d'écrivain. Il vendra assez rapidement des petites nouvelles primées lors de concours organisé par le magazine True Story.
    Recruté par celui ci, il y travaillera jusqu'au milieu des années 30, date à laquelle il se rend compte qu'il n'est pas fait pour écrire des livres à l'eau de roses tel que les recherches son employeur.

    Il se met ainsi à écrire tout sorte de choses qui peuvent lui rapporter de l'argent. Ainsi il rédige des pièces radiophoniques, ou encore devient journaliste pour des magazines tel que Canadian Grocer, Hardware and  Metal... Jusqu'en 1938. Cette année là, Van Vogt découvre Astounding : recueil de nouvelle de science-fiction. C'est la révélation. " J'ai été frappé qu'il y ait des histoires si fortes " relatera-il plus tard.
    Il commence ainsi à publier des nouvelles dans le même Astounding jusqu'en 1939, date de l'entrée en guerre du Canada. Il se voit donc forcé d'intégrer un poste au ministère de la défense à Ottawa, ou sa nouvelle femme Edna Mayne Hull l'accompagne.

    En même temps que son travail, Alfred Van Vogt va écrire un roman publié en épisode qui va marquer la SF : " A la poursuite des Slans ". Cette réussite va lui faire comprendre qu'il doit consacrer 100% de son temps à l'écriture. Ainsi en 1942, il quitte son poste administratif et déménage à Toronto.

    En 1944 le couple Van Vogt déménage nouveau pour se rendre en Californie. Là-bas il découvre la théorie de la Sémantique Générale de Korsybski. De cette influence va découler une des plus grande œuvre de Science-fiction : The World of Null A (le monde des non A). Une histoire entre immortalité, destin et manipulation, le tous dirigé par une force extérieure à l'humanité.
    Mais ce roman est l'arbre qui cache la forêt. Van Vogt a de plus en plus problème avec son écriture, il est atteint de cécité. S'occupant à guérir son mal pendant presque une année, aucune production ne sortira de sa machine à écrire.



    Jusqu'à l'œuvre A l'assaut de l'invisible dans lequel un homme perd la vue ! ! Suivi par un autre classique The players of null A. Malgré ces 2 réussites, Van Vogt reconnaît avoir de plus en plus de mal à surmonter un nouveau blocage. Après 10 ans en haut de la liste, il craint être passé de mode.
    Ainsi il en arrive à s'intéresser à de nouveau sujet avec une attirance pour la psychologie. Attirance qui va lui valoir d'être nommé à la tête de la Fondation californienne de la dianétique en 1950. Mais très vite les instituts de dianétiques aux USA font faillites. Voulant se remettre à écrire, sa femme l'en dissuade en lui faisant remarquer que depuis qu'elle utilise sur elle la dianétique, sa santé habituellement faible s'est amélioré. Ainsi de fil en aiguille, Edna et Alfred vont donner des consultations de manières professionnelles pendant 12 ans. C'est en 1963, à l'instigation de Frederik Pohl, que Van Vogt se remet à écrire de la SF. Période de rodage jusqu'en 1969, ou il réussi à écrire 6 romans de front.
    Jusqu'à la fin des années 80 il continue ainsi de publier régulièrement des œuvres. Touché par la maladie d'Alzheimer, il décède le 26 janvier 2000.

    Van Vogt aura dans sa vie révolutionné le monde de la Science fiction, il n'est certes pas aussi connu qu'AC Clarke ou Robert Heinlein, mais le puriste lui sait que derrière les plus belles fleurs du jardin, siège un chêne ; plus dur à regarder certes, mais lorsque l'on prend la peine de l'approcher, les fleurs à ses pieds semblent bien petites et inintéressantes.

    Bibliographie de l'auteur : http://empiresf.free.fr/?page=1042


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  • Isaac Asimov

    Nationalité : américaine
    Naissance : 02 Janvier 1920
    Mort le : 06 Avril 1992
    Métier : écrivain

    Isaac Asimov passe sa jeunesse à travailler dans le magasin familial tout en faisant des études. Celles-ci sont assez brillantes pour lui permettre d'entrer, avec une bourse, à l'université de Columbia. Il passe d'abord son baccalauréat de sciences (1939) avant de faire une maîtrise en chimie (1941) et finalement un doctorat en biochimie (1948).

    Parallèlement, il commence à écrire de la science-fiction et voit sa première nouvelle publiée en 1939. Dès lors, il est régulièrement publié (quinze nouvelles jusqu'en 1941). À l'époque de la Seconde Guerre mondiale, Asimov est déjà considéré comme un auteur de science-fiction majeur.

    Son licenciement, en 1958, fait prendre un tournant à sa carrière puisqu'à partir de là il se consacre pleinement à l'écriture. Il meurt le 6 avril 1992, des suites d'une infection au VIH contractée lors d'une transfusion sanguine. Il laisse derrière lui des centaines de livres (dont 116 anthologies qu'il a organisées et préfacées) regroupant de la science-fiction, des ouvrages de vulgarisation scientifique, des policiers, des romans pour la jeunesse et même des titres plus étonnants comme La Bible expliquée par Asimov ou Le Guide de Shakespeare d'Asimov.

    Bibliographie de l'auteur :

    La psychohistoire est une science imaginée par Isaac Asimov, sorte de thermodynamique de l'humanité, dont l'objet est l'étude statistique des comportements de grands groupes d'êtres humains (de plusieurs milliards d'individus), dans le but de prévoir son évolution future. Le fondement de la psychohistoire repose sur la théorie de la physique quantique et statistique : le comportement de chaque particule est imprévisible (statistique), mais cependant le comportement de l'ensemble (milliards de particules) répond aux lois de la physique et est parfaitement prévisible.



    Afin d'éviter les paradoxes d'autoréférence, la psychohistoire est censée ne fonctionner que sur des populations qui ne sont pas (trop) informées, dans le détail, de ses conclusions. C'est pourquoi dès le départ la Fondation est coupée en deux : la partie visible qui ne s'occupe que de sciences exactes et historiques, et la Seconde Fondation, « à l'autre bout de la galaxie », qui veille dans l'ombre à la bonne application du Plan Seldon malgré les multiples aléas de l'histoire réelle. En fait, cette science avait été d'abord imaginée par un robot nommé R. Giskard Reventlov qui apparaît dans la série Robots. Étant donné qu'il avait été modifié, il pouvait voir et influencer les sentiments et décisions des humains ; il était "télépathe". Cette qualité lui permit de pressentir l'existence de la psychohistoire. Plus tard, R. Giskard Reventlov transmit cette idée au robot R. Daneel Olivaw. Bien des années après, Hari Seldon découvre lui aussi cette nouvelle science et c'est sous l'impulsion discrète de R. Daneel Olivaw qu'il la rendra enfin applicable. Les personnages de R. Daneel Olivaw et de R. Giskard Reventlov font le lien entre le cycle de Fondation et celui des robots.

    Bien que capable de prédire la réaction de masses humaines à certains évènements, la psychohistoire ne fonctionne que pour un très grand nombre d'individus et est incapable de prévoir la réaction d'un individu isolé face à un stimulus donné. Elle reconnaît par contre l'influence d'actes de petite envergure sur l'ensemble de la population qu'elle considère. On peut en cela l'apparenter à la - tout-à-fait scientifique - théorie du chaos.

    Pour en savoir plus sur son immense bibliographie, un lien très bien documenté :
    http://pagesperso-orange.fr/monot.jc/


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