• Toto avec un bandeau

    Laissez-moi dormir, je suis fatigué !!

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  • Dynasty Warriors Gundam

    Gundam est une série animé japonaise très populaire. Elle date de 1979, compte plusieurs séries télés et plusieurs OAV. Koei et Bandai Namco nous proposent de mélanger l'univers de Gundam au concept des Dynasty Warriors. Cette mixture tient-elle toutes ses promesses et pourra-t-elle satisfaire les fans de la série ?

    Dynasty Warriors Gundam nous met aux commandes d'un Mobile Suit, comprenez un robot géant, afin d'aller en découdre avec de multiples et innombrables adversaires. Le jeu propose deux modes histoire. Un Officiel qui reprend les protagonistes et évènements de certaines séries télé Gundam et un Original, qui lui y ajoute des personnages issus d'autres séries télés pour une histoire totalement originale. Si les fans de la série sont ravis, le profane, lui n'y comprend rien et se contente d'enchaîner les missions, quel que soit le mode choisit.

    L'action prend place dans divers environnements comme l'espace ou la terre mais quel que soit l'endroit où l'on se trouve, on doit quasiment toujours faire la même chose. A savoir prendre le contrôle des champs de force détenus par l'ennemi. Pour ce faire, il suffit de défoncer le maximum d'ennemis possible, chacune de leurs pertes faisant baisser le niveau d'énergie du champ. Une fois celui-ci tombée à zéro, un ou plusieurs gardiens font leur apparition et, après les avoir détruits, le champ nous appartient. La destruction de tout ce petit monde est aussi l'occasion de récupérer des pièces pour améliorer notre Mobile Suit. Celui-ci, tout comme son pilote, gagnant de l'expérience, des compétences et des niveaux au fur et à mesure que l'on joue avec.

    Bien sur, on n'est pas seul et on peut compter sur le soutien de nos forces armées, qui font d'ailleurs du bon boulot et ne sont pas là que pour faire joli. Il est fréquent qu'elles viennent à bout d'adversaires coriaces et nous soient réellement utiles. Mais les choses ne sont pas si simples. Les adeptes des Dynasty Warriors sont en terrain connu car, au fur et à mesure des missions, nos coéquipiers nous abreuvent d'informations et d'ordres. On devra aller fréquemment les aider lorsqu'ils sont en difficultés ou encore aller défendre notre vaisseau ou attaquer un point ou un ennemi bien précis. Car, bien évidemment, de nombreux adversaires de valeur font leur apparition et il n'est pas aisé de se débarrasser de certains d'entre eux. De petites animations ponctuent ces combats de haut niveau. On se voit ainsi croiser le fer avec notre adversaire et, en cas de victoire, on l'achève dans un ralenti d'un bel effet. Avant chaque mission, on a droit à une carte mettant en évidence les forces en présence et nous donnant des informations sur nos objectifs à atteindre pour le succès de la mission. C'est également là que l'on peut modifier notre armement ou nos compétences.



    Plusieurs pilotes sont disponibles, chacun avec un Mobile Suit doté de capacités différentes. Certains seront plus axés combats au corps à corps et d'autres spécialisés dans le combat à distance. L'équipement et les attaques de chaque Mobile Suit étant en accord avec ces capacités. Ainsi un spécialiste du corps à corps bénéficie d'une armure importante, d'une forte prédisposition au combat de mêlée et d'une faible capacité de tir. Un adepte du tir à distance est la situation inverse. Plus on détruit d'ennemis, plus on fait monter une jauge de combo qui permet, une fois remplie, de déclencher une attaque surpuissante bien utile face à de nombreux adversaires.

    Le jeu dispose d'une réalisation technique honnête, mais vraiment sans plus. Si les Mobile Suits des protagonistes principaux sont bien modélisés, les décors sont désespérément vides. De plus, on n'a aucun vrai dessin animé en guise de transition. Avant les missions, on a droit a quelques petites animations, mais vraiment très sommaires. Dommage car avec Gundam, il y avait matière à faire beaucoup, beaucoup mieux dans le domaine. La musique est particulièrement répétitive et même stressante. Le mélange de celle-ci et des bruitages donne mal au crâne et on est tenté de jouer sans le moindre son. Les voix des personnages sont disponibles en anglais et en japonais, avec sous-titres français.

    Un bon point du jeu est que l'on peut sauvegarder à tout moment, ce qui s'avère très utile car certaines missions ne sont pas évidentes du tout et ces sauvegardes dites « intermédiaires » permettent de ne pas tout recommencer depuis le début. Et cela est très utile parce que le jeu n'est pas évident du tout. De plus, le gameplay ne nécessite pas l'utilisation poussée et régulière du cerveau. Il suffit le plus clair du temps en effet de bourriner en appuyant comme un malade sur le bouton qui sert à frapper pour détruire le plus d'ennemis possible. Plusieurs nuances subtiles sont toutefois à soulever puisqu'on utilise également le bouton qui permet de propulser notre Mobile Suit vers l'avant tout comme celui qui permet de déclencher la grosse attaque. Mais, globalement, notre pouce est soumis à rude épreuve. La durée de vie globale tourne autour d'une quinzaine d'heures donc dans la lignée de la plupart des jeux actuels.



    Bien que ne possédant de mode Xbox Live, le jeu dispose néanmoins d'un mode multi joueur hors ligne qui permet de rallonger cette durée de vie. Mais celui-ci fait malgré tout office de gadget puisque assez inintéressant. Trois types d'affrontement sont disponibles. Le mode Match Normal dans lequel on affronte un adversaire dans une zone délimitée jusqu'à ce que mort s'ensuive. Le mode Match guerriers dans lequel on doit, au début du combat, détruire le maximum d'adversaires pour récupérer du matériel et, seulement après, pouvoir aller en découdre avec l'autre joueur. Enfin, le mode Concours Affrontement dans lequel chaque joueur est séparé dans une zone distincte et où il doit détruire le plus d'adversaires possibles. Ceux-ci sont comptabilisés et le premier joueur qui se retrouve avec 50 adversaires dans sa zone a perdu. Dans ces trois modes, l'écran se retrouve splitté en deux et cela n'aide pas toujours à une bonne visibilité et à une grande clarté dans nos actions.

    Dynasty Warriors Gundam est un mix entre deux séries qui n'ont, au premier abord, strictement rien à voir l'une avec l'autre. Au final, le résultat s'avère mitigé. Bien que le jeu dispose d'une durée de vie correcte, il est très répétitif, tant dans les missions à effectuer que dans le gameplay. Le mode multijoueur est amusant 10 minutes mais finit vite par lasser lui aussi. Des défauts qui rebuteront sans aucun doute ceux étrangers à l'univers de Gundam. Ce Dynasty Warriors Gundam est un jeu à réserver aux fans de la série avant tout.

     


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  • Les Trous Noirs Définition

    En 1905, Albert Einstein, publie sa théorie de la Relativité Restreinte. Il en ressort une nouvelle vision de l'espace et du temps. Cette théorie remet en effet en cause la physique quantique: elle réinvente le principe de gravitation. D'une part ces théories ont pu expliquer tous les nouveaux phénomènes gravitationnels observés et non expliqués par les lois de Newton, d'autre part la Relativité nous a présenté l'existence de phénomènes stellaires jusqu'alors inconnus. On retient les trous noirs ou singularités.

    Un trou noir est, par définition, une région de l'univers d'où rien, ni rayonnement ni matière, ne peut s'échapper. Il peut être considéré comme l'astre noir parfait : il absorbe tout rayonnement et ne peut en émettre aucun. C'est l'une des trois possibilités qui s'offrent aux étoiles vers la fin de leur vie, les deux autres étant la naine blanche et l'étoile à neutrons. Le trou noir est l'astre résultant de la mort des étoiles les plus massives et est en quelque sorte le cadavre le plus massif de l'univers, mais aussi le plus mystérieux.

    Notons qu'il existe différents trous noirs. D'un côté les trous noirs purement mathématiques, il suffit alors que n'importe quelle masse se retrouve comprimée dans un volume inférieur à celui d'une sphère ayant son rayon de Schwarschild ( en l'honneur au scientifique qui a découvert cette théorie ). Dans ce cas, on note qu'un trou noir n'est pas une question de masse mais bien une question de densité.
    D'un autre côté, les trous noirs qui existent dans notre univers. Ils vérifient eux-même la propriété énoncée par Schwarschild. Dans cette même famille de trous noirs galactiques, on observe des différences selon leurs tailles et de leurs masses ( de la masse du soleil jusqu'à un milliard de fois sa masse ). Un point commun : ces différents trous noirs ont une origine et des caractéristiques communes, et c'est ceux que nous allons étudier.

    En bref, les trous noirs doivent être considérés des objets ultradenses dont, par conséquent, la matière recourbe l'espace-temps.



    Mise en évidence des Trous Noirs


    Les trous noirs galactiques ont donc une densité extraordinaire, soit parfois des milliards de tonnes par centimètre cube. Cette densité fait d'eux des astres singuliers, notamment lorsqu'ils entrent en contact avec d'autres astres. Par exemple, étant à proximité d'une étoile , un trou aspire progressivement le gaz de cette étoile. L'étoile se décompose et forme un disque de matière autour du trou noir, matière qui disparaît peu à peu. Ainsi quand des scientifiques pourront observer une étoile en train de tournoyer sur elle-même, ils y verront vu une concrétisation de leur théorie jusqu'alors hypothétique.

    D'autres observations montrent aussi d'importants rayonnements énergétiques en provenance de zones inconnues de l'univers. Il s'agit pour la plupart de rayons X. Ce phénomène peut aussi être expliqué par les scientifiques avec la théorie des trous noirs. Voici donc une autre concrétisation de la théorie. En effet, il serait question d'un trou blanc ancré dans le trou noir même, ce qui créerait des faisceaux de rayons au niveau des pôles du trou noir.



    Une fin sombre

    Selon le principe vu précédemment où les trous noirs aspirent irrémédiablement toute la matière les approchant, on peut se demander si l'univers ne finira pas par devenir à long terme un trou noir immense. En effet, on observe au centre même des galaxies des trous noirs géants qui auraient du se former à l'époque du Big-Bang.

    Ces trous noirs sont aujourd'hui colossaux, soit parfois une masse un milliard de fois supérieure à celle d'une étoile commune.

    Antithèse du trou noir

    La relativité générale affirmant une symétrie dans le temps, on doit trouver à l'inverse d'un trou noir un objet aussi mystérieux et spectaculaire. C'est un trou blanc. Farfelu ! vous me direz. Peut-être pas, car n'oublions pas que si aujourd'hui nous sommes quasiment sûrs de l'existence des trous noirs, l'idée paraissaient bien saugrenue il y a quelques décennies.


    Les trous blancs ou fontaines de vie sont l'antithèse des trous noirs. En effet, alors que les trous noirs attirent la matière à tout jamais, les trous blancs en fournissent ce qui fait qu'il est impossible d'y rentrer, tout du moins, autant que de sortir d'un trou noir. On suspecte par ailleurs ces trous blancs d'être à l'origine des émissions énergétiques spectaculaires des quasars. Les quasars auraient des trous noirs en leurs centres, et par la même occasion des trous blancs, car on suppose que si ils existent, les trous blancs se situeraient au sein même des trous noirs. Ce qui en passant justifierait l'émission de Rayons X qu'un trou noir peut émettre. Vous connaissez certainement l'image qui symbolise un trou noir par un cône renversé mais sans fond.



    On imagine donc que trous noir et blanc sont reliés à travers l'espace-temps par un pont, ou tunnel, appelé trou de ver. Autrement dit, par le biais de ce pont, toute matière attirée par un trou noir ressort quelque part ailleurs dans l'univers ( cet endroit pouvant être le trou noir même ). D'autres scientifiques pensent que le trou de ver relierait deux univers parallèles ( mais là ça devient vraiment de la science fiction).

     

     


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  • Les Quasars

    Les quasars (de l'Anglais Quasi-Stellar) sont parmi les plus anciens phénomènes célestes connus, et pour cause, on les détecte aux confins de l'Univers. Comme chacun le sait, celui qui voit très loin dans l'espace, voit très loin dans le temps. Faisons un « petit » voyage dans l'espace, notre œil rivé sur l'oculaire d'un gros télescope...

    Quittons tout d'abord notre Voie Lactée puis sortons de notre amas local, les prochaines galaxies spirales identiques à la nôtre ne se trouvent qu'à 8 millions d'années lumières. Plus loin, nous rencontrons d'autres types de galaxies, elliptiques ou irrégulières. Plus on s'éloigne, et plus ces objets faiblissent en luminosité et rapetissent. Pourtant, en arrivant aux frontières de l'Univers visible, on distingue maintenant des galaxies plus brillantes, 100 fois voire 1000 fois plus brillantes que les plus brillantes de notre superamas !! Ces galaxies ont un point commun, elles abritent en leur cœur un quasar ...

     

    Tout commence durant les années 1940/50, où furent établies les premières cartes radio du ciel. C'est ainsi qu'on a détecté plusieurs radiosources localisées dans l'espace, des sources se détachant très nettement sur l'émission radio générale de l'Univers. La plupart de ces sources s'expliquèrent comme étant situées à l'intérieur de notre galaxie, par exemple sous forme de nuages d'hydrogène ionisés ou de rémanents de supernovae ; mais d'autres radiosources semblaient plus exotiques, leur intensité fluctuant très rapidement...
    On pensait alors à des émissions de petite envergure et à une distance proche. Mais en 1949, on se rendit compte que les positions de bon nombre de ces sources coïncidaient avec la position de centaines de galaxies, toujours elliptiques !
    Cependant, il arrivait parfois qu'aucune cible ne soit trouvée à l'endroit de l'émission ... Des années plus tard, en 1962, la technologie permit de cibler avec plus de précision, on s'aperçu alors que deux de ces émissions (nommées 3C 48 et 3C 273) provenaient d'un objet semblable à une étoile, que rien ne distinguait d'une étoile à vrai dire. Le paradoxe, c'est que si ces objets avaient effectivement été des radio étoiles, alors elles auraient été invisibles par les télescopes. A moins que ces étoiles aient eu des émissions considérablement élevées par rapport au Soleil par exemple...

     


    Pour en avoir le cœur net, on procéda à une étude minutieuse des raies spectrales de ces émissions, et ces spectres apparurent comme inédits et uniques : ils ne ressemblaient à aucune étoile répertoriée (on ne retrouvait pas la présence d'hydrogène, ni azote, ni oxygène, ni soufre) ! On pris alors conscience, en se rappelant de la loi de Hubble sur l'expansion de l'Univers, que ces raies étaient finalement bien connues, mais qu'elles avaient subi un fort décalage spectral vers le rouge, selon l'effet Doppler-Fizeau ! C'est l'astronome néerlandais Maarten Schmidt (Mont Palomar) qui fit cette découverte.

     

    Pour 3C 273, on calcula alors que sa vitesse de récession (sa fuite) était de l'ordre de 43 600 km/s, ce qui correspondait à une distance 1 milliard ½ d'années lumière !
    On calcula ainsi la luminosité de l'astre grâce aux données sur sa distance et son éclat apparent ... Celle-ci était gigantesque, des centaines de fois supérieures à la luminosité d'une galaxie entière !

     


    D'où provient l'énergie fabuleuse des quasars ? On sait que les quasars sont de très petite taille, puisque certains présentent de rapides variations de luminosité (un objet ne peut changer plus rapidement que le temps mis par la lumière pour le parcourir). En effet, la brillance des quasars peut changer d'une journée à l'autre, donc on peut considérer que leur taille n'excède par un jour lumière, c'est-à-dire environ 26 milliards de km. Un tel objet n'est donc pas supérieur à la taille de notre système solaire.
    Connaissant approximativement la taille d'un quasar, et en prenant en compte la fantastique énergie déployée par celui-ci, on en conclue que le corps doit dépasser plusieurs millions de masses solaires ! La théorie la mieux acceptée par les physiciens est qu'il s'agit finalement de la manifestation d'un trou noir.



    Un trou noir, objet théorique prévu par la relativité générale, est un objet si dense que la vitesse nécessaire pour s'en libérer est supérieure à celle de la lumière ! C'est-à-dire que même les photons piégés par un trou noir sont condamnés à y rester, voilà pourquoi on l'appelle « trou noir».


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  • Très bien pour tenir le rythme lorsque vous faites un jogging, j'ai réalisé FunHouse sur ordi et masterisé à l'aide de SoundForge.
    Voilà le résultat --> FunHouse


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