• Altaïr

    Altaïr © Zina Deretsky / NSF. Vue d’artiste d’après la cartographie par interféromètre Chara.

    Le nom Altaïr vient de l'arabe Al nasr al tair qui signifie « l'Aigle en vol ». Altaïr se trouve dans la constellation de l'Aigle, à environ 17 années-lumière de la Terre. Cette étoile, une des plus brillante de la Voie Lactée, est deux fois plus grosse que le Soleil et dix fois plus lumineuse. Elle est visible à l'œil nu, la nuit.

    La forme presque ovoïde d'Altaïr est particulière. Elle résulte des forces centrifuges auxquelles l'étoile est soumise. Sa surface, notamment à l'équateur, présente des déformations et des changements de température qui la distinguent de beaucoup d'autres étoiles. L'observation d'Altaïr va permettre aux chercheurs de mieux comprendre ce types d'étoile et peut-être aussi d'en découvrir les structures internes.



    1 commentaire
  • La gueule du renard

    Bon je me remets à écrire, à la demande générale !(^_^)!
    Pas trop d'inspiration en ce moment, des soucis de boulot (trop à mon goût), le temps de ne rien faire aussi, une grosse fatigue générale (et toujours en traitement parodental... mais on s'en fout ça saoule tout le monde...) et pas assez de commentaires aussi ... Ca mine un peu, ça boude, ça bachote !!! Et ce temps qui n'arrive pas à sortir du gris (au mieux) ou de la pluie (au pire), et comme je fonctionne avec le temps qu'il fait ...... Pas loin de la production zéro ^^!

    5 commentaires
  • Phoenix : Mars Weather Report

    Ca caille sur la surface de Mars, en particulier au pôle Nord^^!

    votre commentaire
  • Phoenix : sol Martien, région polaire

    Mission Phoenix : vue du sol Martien. Préparatif au carotage pour la mise en évidence d'acides aminés (détection de traces de vie bactérienne).


    votre commentaire
  • Une exoplanète habitable?

     

    Des astronomes de Genève ont découvert, autour d'une proche étoile, une grosse planète rocheuse ayant une température de 0 à 40°C.

    Pour la première fois, toutes les conditions semblent réunies pour qu'une exoplanète soit susceptible d'abriter la vie telle qu'on la connaît.


    «Sur cette planète, il doit faire bon vivre, puisque la température y est comprise entre 0 et 40°C.» L'astre évoqué par l'astrophysicien genevois Michel Mayor n'est pas la Terre. Il en a pourtant une température analogue, une composition très probablement similaire et une masse à peine cinq fois plus grande. Soit toutes les conditions pour, qui sait, héberger la vie. Mais il se trouve à 20,5 années-lumière d'ici. Pour la première fois, une équipe internationale emmenée par des astronomes de l'Observatoire de Genève, a débusqué un système planétaire incluant une planète de type «super-Terre» qui serait habitable! Avec ce nouveau trophée, décrit dans la revue Astronomy & Astrophysics, la traque aux exoplanètes place un nouveau jalon.

    Depuis 1995, 227 de ces planètes orbitant autour d'une étoile autre que notre Soleil ont été repérées. La plupart sont des géantes gazeuses, comme Jupiter. Les astrophysiciens ont même mis au jour 21 systèmes multiplanétaires. Mais leur objectif principal est de détecter des astres dont la description s'approche de celle de la Terre. C'est pourquoi ils pointent en priorité leurs télescopes vers des naines rouges. Ces vieilles étoiles étant peu massives et peu lumineuses, les exoplanètes orbitant autour d'elles sont plus facilement détectables. Par ailleurs, les naines rouges sont très nombreuses dans notre Galaxie: sur les 100 étoiles les plus proches de la Terre, 80 font partie de cette famille.

    Gliese581, dont la masse est de moins du tiers de celle du Soleil, est l'une d'elles, située dans la constellation de la Balance. Les astrophysiciens l'ont observée avec leur télescope de l'Observatoire européen austral (ESO) à La Silla (Chili). Tirant profit du spectrographe HARPS, ils ont appliqué la technique «des vitesses radiales», qui permet de détecter indirectement la présence des exoplanètes en observant leur étoile (lire ci-dessous).

    A la lecture des mesures, les scientifiques savaient qu'ils avaient mis la main sur une «perle cosmique». «Nous avons découvert une planète qui tourne en 13 jours autour de Gl581, et qui est cinq fois plus massive que la Terre. Ce qui en fait l'exoplanète la plus légère jamais trouvée!» annonce Stéphane Udry, premier auteur de l'étude. «Mais, surtout, cette planète se trouve dans la «zone habitable», à bonne distance de son étoile, et selon les modèles de formation planétaire, peut être difficilement autre que rocheuse ou de type «océan», à savoir composée d'un cœur de silicate et de glace recouvert d'eau. Exceptionnel!» s'enflamme son collègue Michel Mayor.

    Les chercheurs sont même parvenus à déterminer la température qui règne en surface. «Nous connaissons la luminosité de l'étoile qui éclaire et chauffe la planète, détaille le professeur. La température de cette dernière est alors déterminée en fonction de la lumière qu'elle renvoie vers nous. Les calculs indiquent une valeur moyenne entre 0 et 40°C. Cette fourchette s'explique par le fait que nous ne connaissons pas exactement l'albedo de la planète, soit sa capacité à plus ou moins réfléchir la lumière.»

    A sa surface, la gravité est 2,2 fois plus importante qu'ici-bas. Quant à son rayon, il vaut environ une fois et demi celui de la Terre. Mieux, à côté d'elle, les astrophysiciens ont trouvé une autre exoplanète de huit masses terrestres. Qui vient s'ajouter à un troisième astre, de la masse de Neptune, trouvé en 2005. «C'est là un mini-système solaire avec au moins trois exoplanètes», résume Michel Mayor.


    1 commentaire