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    Revoir les étoiles (2)

    Changement de paradigme en vue : des biologistes ont déniché une bactérie qui sait substituer l'arsenic au phosphore quand celui-ci vient à manquer et l'utiliser dans ses protéines et même son ADN. De quoi bouleverser les manuels de biologie mais aussi élargir le point de vue de l'exobiologie : la vie semble pouvoir s'adapter à des conditions bien plus variées qu'on ne le pensait. Ce n'est pas un hasard si c'est la Nasa qui a lancé la nouvelle...

    Ce 2 décembre 2010, la Nasa avait bruyamment annoncé une nouvelle étonnante « sur la vie extraterrestre », diffusée sur Nasa televison . Mais, non, il ne s'agissait pas de la découverte de quelque E.T. Cette annonce n'était que celle d'une nouvelle bactérie, découverte dans les sédiments du Lac Mono, en Californie, hypersalin et hautement alcalin. Banal ? Non, révolutionnaire ! Cette bactérie, baptisée pour l'instant GFAJ-1, est capable d'une prouesse invraisemblable : remplacer le phosphore de son ADN par une substance d’ordinaire toxique, l’arsenic.

     


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    Revoir les étoiles (2)

    Des chercheurs ont découvert au fond d’un lac de Californie, une nouvelle forme de vie : une bactérie qui est capable de se développer à partir de l’arsenic.Cette bactérie est non seulement capable de survivre à ce violent poison naturel, mais elle en incorpore également des éléments dans son propre ADN, selon les travaux financés par la Nasa. Une découverte qui redéfinit ce que la science considère comme les éléments de base nécessaires au développement de la vie : le carbone, l’hydrogène, l’azote, l’oxygène, le phosphore et le soufre.Felisa Wolfe-Simon, chercheuse en astrobiologie à l’Institut de géophysique américain, Ariel Anbar, de l’Université de l’Arizona et Paul Davies, un autre scientifique, avaient déjà publié en 2009 des travaux émettant l’hypothèse que l’arsenic puisse se substituer au phosphore dans des formes précoces de vie sur Terre.Felisa Wolfe-Simon a donc voulu expérimenter cette théorie au Lac Mono, en Californie. Pourquoi cet endroit en particulier ? Simplement parce qu’il présente des taux élevés d’arsenic. La chercheuse a donc prélevé des sédiments, pour ensuite les mettre dans une bouteille contenant essentiellement de l’arsenic et très peu de phosphore.La bactérie, appelée GFAJ-1, a survécu. Ariel Anbar a expliqué que cette bactérie était déjà connue. Cependant personne ne soupçonnait qu’elle était capable de se comporter de cette manière. En utilisant l’arsenic comme un bloc de construction, cette bactérie est une exception sur Terre.Si la découverte d’une vie extra-terrestre est loin d’être à l’ordre du jour, cette découverte pourra avoir un intérêt en médecine. Et surtout, elle jette aujourd’hui les bases d’une nouvelle réflexion sur la vie et la science.

     


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  • Une belle photo de Pito le chat qui ne veut plus trop sortir avec ce froid.

    Pepito le chat


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  • Comment fabriquer une photo d'une nébuleuse à bas prix et sans télescope ?

    Il vous faut attendre un jour de pluie, avoir une fenêtre exposée aux intempéries, et flasher la vitre de la fenêtre en ayant au préalable déposé un peu de buée sur la partie à flasher.

    Et voilà le résultat :

    nébuleuse de la saucée

     

     


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  • Bien bien bien ! Je vous avais traitreusement lâché pendant cette période estivale mais il est temps de refaire surface dans la nébuleuse de la toile Eklabloguesque! Je vais donc prendre quelques bonnes résolutions pour cette fin d'année et l'année à venir également.

    Pour illustration, un autoportrait dans une vitre (pas très propre), photo prise dans la rue cet été, alors que le soleil commençait à se coucher. Petit détail, je n'ai plus ma barbe version Cortes (fort heureusement).

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