• Sursaut gamma lointain

     

    Le satellite (Satellite peut faire référence à :) Swift a repéré le sursaut de rayons gamma le plus éloigné jamais détecté. L'explosion (Une explosion est la transformation rapide d'une matière en une autre matière ayant un volume plus grand, généralement...), nommée GRB 080913, nous est parvenue d'une étoile (Une étoile est un objet céleste émettant de la lumière de façon autonome, semblable à une énorme boule de plasma comme...) ayant explosé à une distance de 12,8 milliards années-lumière


    "C'est la plus étrange explosion que Swift ait observé", note le scientifique (Un scientifique est une personne qui se consacre à l'étude d'une Science ou des sciences et qui se consacre à l'étude...) principal de la mission Neil Gehrels (Goddard Space Flight Center à Greenbelt, Md.). "Elle est venue vers nous depuis le bord de l'Univers (On nomme univers l'ensemble de tout ce qui existe, comprenant la totalité des êtres et des choses (celle-ci comprenant...) visible".

    Comme la lumière se déplace à une vitesse (La vitesse est une grandeur physique qui permet d'évaluer l'évolution d'une quantité en fonction du temps.) limitée, regarder loin dans l'Univers signifie remonter le temps (Le temps est un concept développé pour représenter la variation du monde : l'Univers n'est jamais figé, les...). Ce retour dans le temps pour GRB 080913 révèle que le sursaut s'est produit moins de 825 millions d'années après le début de l'Univers.

    L'étoile qui a déclenché ce "tir à travers le cosmos" est morte quand l'Univers avait moins d'un septième de son âge actuel. "Ce sursaut accompagne la mort d'une étoile appartenant à l'une des premières générations de l'Univers", commente Patricia Schady (Mullard Space Science Laboratory, University College London) qui organise les observations de Swift de l'événement.


    Source: NASA & Gilbert Javaux - PGJ Astronomie
    Illustration: NASA/Swift/Stefan Immler


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  • Genèse des galaxies

     

    Comment se forment les galaxies? La réponse la plus largement admise à cette question fondamentale (En musique, le mot fondamentale peut renvoyer à plusieurs sens.) est le modèle de "formation hiérarchique", un lent processus dans lequel les petites galaxies fusionnent pour créer les plus grandes.

    On peut penser à des galaxies se formant (Dans l'intonation, les changements de fréquence fondamentale sont perçus comme des variations de hauteur : plus la...) d'une manière similaire à la façon dont les cours d'eau (L'eau (que l'on peut aussi appeler oxyde de dihydrogène, hydroxyde d'hydrogène ou acide hydroxyque) est un...) fusionnent pour former des rivières, et comment ces rivières, à leurs tours, fusionnent pour former une encore plus grande rivière. Ce modèle théorique prévoit que les galaxies massives se développent à travers de nombreux événements de fusion (En physique et en métallurgie, la fusion est le passage d'un corps de l'état solide vers l'état liquide. Pour un corps...) dans leur vie. Mais quand est-ce que leurs poussées de croissance cosmologique finit-elle ? Quand est-ce que la plupart des galaxies massives obtiennent la majeure partie de leur masse (La masse est une propriété fondamentale de la matière qui se manifeste à la fois par l'inertie des corps et leur...) ?

    La galaxie la plus brillante de chaque groupe peut être classée dans une séquence temporelle qui montre comment les galaxies lumineuses continuent à se développer par fusion jusqu'à maintenant, c'est-à-dire, dans les dernières 5 milliards d'années. Il semble que, en raison de l'épisode le plus récent de ce "cannibalisme galactique", les galaxies les plus brillantes sont devenues au moins 50% plus massives.
    Source: ESO & Gilbert Javaux - PGJ Astronomie


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  • Des briques de vie observées dans l'espace

    Avec un radiotélescope de 30 mètres de diamètre dans la Sierra Nevada espagnole et deux réseaux de radiotélescopes en France et en Australie, des chercheurs de l'institut Max Planck de radioastronomie de Bonn ont détecté pour la première fois une molécule proche chimiquement d'un acide aminé : l'aminoacétonitrile. La molécule organique a été trouvée dans le " Large Molecule Heimat ", un nuage de gaz géant près du centre galactique dans la constellation du Sagittaire (Astronomy & Astrophysics, sous presse).

    Le nuage interstellaire " Large Molecule Heimat " (ainsi nommé dans le jargon des spécialistes) est une condensation de gaz chaud et très dense à l'intérieur de la région de formation d'étoiles Sagittarius B2. C'est dans cette condensation d'un diamètre de seulement 0.3 année-lumière chauffée de l'intérieur par une étoile tout juste formée qu'ont été découvertes la plupart des molécules organiques connues jusqu'à ce jour dans l'espace, telles que l'éthanol, le formaldéhyde, l'acide formique, le glycolaldéhyde (un sucre) et l'éthylène glycol.

    Depuis 1965, plus de 140 molécules ont été découvertes dans l'espace, à l'intérieur de nuages interstellaires et dans des enveloppes autour d'étoiles. Une grande partie de ces molécules est organique, c'est-à-dire basée sur le carbone. Les " bio-molécules " font en particulier l'objet d'une recherche intensive, notamment les acides aminés, " briques " élémentaires constituant les protéines et par conséquent éléments-clés pour l'apparition de la vie. Des acides aminés ont été découverts dans des météorites sur Terre mais aucun n'a pu être identifié dans l'espace interstellaire jusqu'à ce jour.


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  • Tempête sous les étoiles

     

    L'exoplanète HD209458b transite périodiquement devant son étoile, ce qui permit de révéler en 2003 qu'un un nuage d'hydrogène atomique entoure la planète, produisant à chaque transit un excès d'absorption UV. Ce nuage d'hydrogène était jusqu'ici attribué à l'échappement de l'hydrogène atmosphérique dans l'espace. Une nouvelle étude montre toutefois que c'est le vent stellaire qui est vraisemblablement à l'origine de ce nuage. Ce plasma éjecté par l'étoile, et constitué essentiellement de protons et d'électrons, se neutralise en effet lors de l'impact avec la planète formant un sillage d'atomes neutres très énergétiques. Observables lors du transit, ces atomes issus du vent stellaire se distinguent de l'évaporation par leur distribution de vitesses.


    On interprétait jusqu'à présent ce nuage comme un flot d'hydrogène en train de s'échapper des hautes couches atmosphériques de HD209458b, sous l'effet du chauffage par le rayonnement stellaire très intense reçu par la planète. Ce phénomène connu sous le nom d'évaporation planétaire est un processus potentiellement important dans l'évolution des atmosphères, y compris de celles de la Terre, de Vénus et de Mars, qui se sont ainsi appauvries en hydrogène durant les stades primitifs de leur histoire.

    Par Selsis Franck


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  • M13 : Le grand amas d'Hercule

     

    M13, très souvent appelé le Grand Amas d'Hercule ou simplement Hercule, est parmi les objets les plus imposants du catalogue Messier. Il a été découvert par Edmond Halley, et ajouté par Charles Messier dans son catalogue.

    Fort de 800 000 étoiles, il est aussi l'un des plus vieux objets : son âge est estimé à 12 ou 14 milliards d'années. Il apparaît avec un diamètre de 20 minutes d'arc, soit un diamètre réel de 150 années-lumière. Il a cependant la particularité de contenir de nombreuses étoiles jeunes ce qui est inhabituel pour un amas de cet âge : les scientifiques pensent que ces étoiles ne sont pas nées à l'intérieur de l'amas, mais ont plutôt été capturées par ce dernier.


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